
L’eau est un bien de première nécessité : nous en avons besoin pour survivre. Pourtant, 2,1 milliards de personnes se réveillent chaque jour sans accès à l’eau potable. Simultanément, la demande en eau ne cesse d’augmenter : d’ici 2030, on estime que le besoin d’eau de l’homme sera supérieur de 40 % à ce que la Terre peut fournir.
La société Coca‑Cola s’est engagée à utiliser l’eau de manière responsable. « Notre politique en matière d’eau est axée sur la restitution de l’eau, c’est-à-dire que nous rendons aux communautés et à la nature la quantité d’eau utilisée pour la production de boissons », explique Sofia Kilifi, Sustainability & Community Manager Europe. « En 2015, nous avions déjà restitué à la nature l’intégralité de l’eau que nous utilisions pour notre production. Nous avons été la première entreprise du classement Fortune 500 à le faire, avec cinq ans d’avance sur notre calendrier. Nous avons relevé ce défi chaque année depuis. »
Nous prenons des mesures importantes au niveau mondial pour rendre notre consommation d’eau plus durable, y compris en Europe. The Coca‑Cola Company s’est engagée à restituer 100 % de l’eau que nous utilisons dans le monde entier pour nos produits et processus directs. Depuis plus de cinq ans, nous avons atteint et dépassé cet objectif grâce à 300 programmes de restitution de l’eau sur les cinq continents. En Europe, nous avons restitué à la nature 212 % de l’eau que nous avons utilisée en 2019, en restaurant et en protégeant 35 400 hectares de terre et d’eau grâce à 43 programmes dans 18 pays.
Grâce à divers programmes et projets pionniers, Coca‑Cola a déjà réalisé de grandes avancées en Europe, mais nous sommes loin de nous reposer sur nos lauriers. « Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli jusqu’ici », ajoute Mme Kilifi. « Nous allons continuer à nous appuyer sur nos réussites en Europe pour faire réellement la différence. »
Nos projets européens de restitution de l’eau nous aident à atteindre nos objectifs mondiaux de protection de l’eau. Notre stratégie mondiale pour l’eau à l’horizon 2030 est axée sur les défis locaux en matière d’eau, de santé des bassins fluviaux et de résilience eu eau des communautés. Comment nous y prenons-nous en Europe ? Découvrez nos principaux projets.
En Belgique et au Luxembourg, nous protégeons le bassin versant de Chaudfontaine en collaboration avec la Région wallonne. Nous restituons également aux réserves naturelles belges l’eau que nous utilisons pour nos processus de production. Nous le faisons en collaboration avec Natuurpunt et Natagora dans les réserves naturelles du Vennengebied de Turnhout, de la Lorraine belge, de la Kalmthoutse Heide et de la vallée du Démer.
Le Danube est le deuxième plus long fleuve d’Europe. Les experts estiment que 80 % des plaines inondables et des zones humides le long du Danube ont disparu au cours des 150 dernières années. Qu’est-ce que cela signifie pour la nature ? Une réduction des populations de poissons et de gibier et une détérioration de la qualité de l’eau.
Grâce au Living Danube Partnership, nous sommes en passe de restituer à la nature 12,85 millions de m³ d’eau, soit environ 4 800 piscines olympiques. Nous restaurons ainsi plus de 6 829 hectares de zones humides, de rivières et de plaines inondables sur 11 sites en Autriche, en Hongrie, en Croatie, en Serbie, en Bulgarie et en Roumanie.
Depuis 2014, Coca‑Cola France travaille avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) et d’autres acteurs locaux afin de restaurer les zones humides de la Camargue, le marais du delta du Rhône, dans le sud de la France. Des travaux hydrologiques ont revivifié la région. Des digues ont été construites à des endroits stratégiques pour créer un écoulement naturel de l’eau. Ainsi, plus de deux milliards de litres d’eau douce traversent les zones humides chaque année.
Après la première phase, l’accent est désormais mis sur la pérennité des résultats à long terme. Avec nos partenaires, nous entretenons les nouveaux équipements, surveillons la qualité de l’eau et observons les espèces animales qui vivent dans la région.
Depuis dix ans, Coca‑Cola est partenaire du Global Water Partnership Mediterranean (GWP-Med). Cette organisation aide plus de 300 000 personnes en Grèce, à Chypre, à Malte et en Italie à assurer leur avenir en matière d’eau. GWP-MED se charge de la collecte des eaux de pluie, de la gestion des eaux pluviales et du recyclage des eaux usées domestiques afin d’augmenter l’approvisionnement local en eau.
The Coca‑Cola Foundation soutient le projet Alter Aqua à Malte. Ce projet fournit et entretient des systèmes d’approvisionnement en eau non conventionnels (NCWR) dans les bâtiments et zones publics, avec un accent particulier sur les écoles. Les NCWR permettent de tirer de l’eau à partir de diverses sources artificielles, telles que la collecte et le traitement des eaux usées.
Jusqu’à présent, 17 systèmes NCWR ont été installés. Le projet fournit environ 17,9 millions de litres d’eau par an et permet également d’économiser de l’énergie en réduisant l’utilisation des ressources primaires en eau à Malte.
Le sud-est de l’Angleterre abrite des rivières à courant lent (« chalk stream ») uniques : des rivières qui apportent une eau pure et propre à partir d’aquifères calcaires. Malheureusement, un grand nombre de ces rivières sont sous pression en raison de prélèvements d’eau excessifs et de la pollution.
Sous la direction de The Rivers Trust, Coca‑Cola a réalisé trois projets dans le cadre du projet South-East England Chalk Streams. Nous avons également travaillé avec le WWF et d’autres partenaires locaux. Ensemble, les trois sous-projets permettent d’utiliser 286 millions de litres d’eau par an.
Le projet Guadalquivir Challenge a été lancé en 2018 dans la vallée du Guadalquivir, en Andalousie. Son objectif ? Aider les producteurs locaux d’agrumes à utiliser l’eau plus efficacement et à restaurer les marais qui abritent une grande biodiversité. Trois ans plus tard, le projet a permis à treize exploitations d’agrumes d’économiser plus de 1,5 milliard de litres d’eau, l’équivalent de 450 piscines olympiques. Six hectares de marais ont également été restaurés afin que la biodiversité puisse s’épanouir.
Le marais de Yelnya, au Belarus, est le cinquième plus grand marais d’Europe, une réserve naturelle et une zone importante pour les oiseaux. Notre projet de restauration du marais libère 10,9 milliards de litres d’eau par an.
Le projet a pour principale conséquence d’assurer la séquestration du carbone. En apportant de l’eau à 14 000 hectares du marais, des quantités importantes de CO2 restent enfermées dans le sol, ce qui évite la libération de gaz à effet dans notre atmosphère.