2019/03/20
C’est avec des mots choisis que James Quincey, PDG de Coca‑Cola, a déclaré lors d’une table ronde qui s’est tenue en janvier 2019 à Davos dans le cadre du Forum économique mondial (WEF) : « Les entreprises, les gouvernements et les ONG doivent rendre le recyclage plus facile et plus attrayant ». Ce faisant, il a souligné la détermination de Coca‑Cola à lutter contre le gaspillage et son engagement pour l’utilisation parcimonieuse des ressources dans le monde entier, y compris en Suisse.
Le PET est l’un des matériaux les plus utilisés dans l’industrie de l’emballage. Parce qu’il est considéré comme hygiénique, incassable, léger et refermable. Ces avantages continuent de faire du PET le conditionnement de boisson le plus populaire parmi les fabricants et les consommateurs. Plus de 45 000 tonnes de PET circulent chaque année en Suisse.
Le recyclage et donc la réutilisation du matériau PET protègent l’environnement en économisant plus de 50 % d’énergie et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. La population suisse est un modèle : nous recyclons 83 % des bouteilles en PET (données de 2017). Cependant, nous ne pouvons nous endormir sur nos lauriers.
En tant que principal utilisateur de PET en Suisse, Coca‑Cola porte une attention très particulière à ce que toutes les bouteilles en PET soient rapportée. C’est pourquoi, en 1990, la société en collaboration avec ses partenaires, a fondé PET Recycling Switzerland.
« Grâce à cet investissement, nous soutenons activement le bon fonctionnement du recyclage du PET en Suisse », explique Patrick Wittweiler, Country Sustainability Manager chez Coca‑Cola HBC Suisse. « Les différentes parties travaillent en étroite collaboration pour développer des solutions d’économie de marché afin de garantir un PET de haute qualité. Ainsi plus de 50 000 points de récupération ont pu être créés.
L’objectif ultime de Coca‑Cola — en Suisse et dans le monde entier — est de donner une seconde vie à chaque bouteille. Dans cette optique, il est nécessaire d’une part de mettre l’accent sur la collecte des emballages usés et, d’autre part, d’utiliser autant que possible ce matériau dans la production des bouteilles en PET. Paris Nikolopoulos, Country Manager de Coca‑Cola Suisse, a déclaré dans un entretien à CNN Money : « Une bouteille de Coca‑Cola contient 41 % de matières recyclées dans ce pays, un record dans l’industrie des boissons en Suisse. C’est positif, mais notre objectif à long terme est d’atteindre 100 %! »
Patrick Wittweiler a également révélé une autre mesure d’économie de ressources : « À l’avenir, nous souhaitons rendre les bouteilles moins épaisses et plus légères, et donc économiser du matériel. Un autre de nos objectif est de doter les bouteilles de bouchons également recyclables. »
Le World Cleanup Day a été lancé afin de sensibiliser la population au recyclage et de lutter contre les déchets environnementaux. Le but de la journée est de collecter les déchets abandonnés. 158 pays à travers le monde y ont participé. En Suisse aussi, de nombreuses entreprises — dont Coca‑Cola Switzerland — y ont participé.
Le recyclage permet d’économiser de l’énergie, des ressources et donc des émissions de CO2. Mais la quantité de plastique collectée et réutilisée est encore trop faible dans le monde. Avec le programme ambitieux « World Without Waste », Coca‑Cola s’est fixé pour objectif de collecter et de recycler l’intégralité des bouteilles et des canettes vendues par la société dans le monde entier. James Quincey, PDG de Coca‑Cola : « Tout ce qui peut être recyclé doit être recyclé. Et ce, dans le but que ce problème mondial devienne tôt ou tard un problème du passé »
À l’initiative de nombreux projets, Coca‑Cola attire ainsi l’attention mondiale sur le recyclage. Au Royaume-Uni, par exemple, la campagne « Ne pas gaspiller, créer » a été lancée en collaboration avec la chaîne alimentaire Sainsbury, et montre comment les bouteilles en PET peuvent être réutilisées à la maison. En outre, la société a rejoint le comité consultatif de DEMETO, une technologie permettant de recycler chimiquement le PET.
À l’occasion du Forum économique mondial (WEF), James Quincey a déclaré avec confiance et détermination : « Le Mexique et l’Afrique du Sud ont déjà démontré qu’en quelques années, le taux de recyclage peut passer de 10 % à 70 %. Maintenant, nous devons le faire à une échelle mondiale. »