Comment la KU Leuven lutte-t-elle contre le coronavirus ? Coup d’œil dans les coulisses

Un entretien avec le vice-recteur de la KU Leuven, Chris Van Geet

Comment limiter les conséquences graves du coronavirus ? C’est pour répondre à cette question que le monde entier est à la recherche d’un vaccin efficace contre cet ennemi invisible. Comment s’y prend-on exactement dans notre pays ? Coca‑Cola Europacific Partners Belgium, qui soutient financièrement la recherche, a voulu en savoir plus les dessous de cette course contre la montre qu’a engagée l’hôpital universitaire UZ Leuven.

Résoudre des problèmes essentiels

Le secteur de la santé est confronté au plus grand défi de tous les temps : mettre au point un vaccin efficace qui protège l’humanité contre le COVID-19. Il est également nécessaire de disposer d'un médicament antiviral puissant contre le virus. Heureusement, les meilleurs chercheurs de notre pays ne sont pas seuls. Avec des organisations du monde entier, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour faire face à la situation. Tout tourne autour de quelques questions essentielles 

•  Comment mettre rapidement au point un vaccin de qualité contre le virus 
•  Comment diagnostiquer le virus aussi rapidement et précisément que possible 
•  Comment peut-on traiter au mieux le patient infecté par le COVID-19 ?

La KU Leuven (Katholieke Universiteit Leuven) s’associe spécifiquement à l’UZ Leuven à cet effet. L’interaction permanente entre les fondamentalistes de la KU Leuven, d’une part, et les cliniciens de l’UZ Leuven, d’autre part, est essentielle à cet égard. « La Belgique a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises dans le domaine des soins de santé », déclare le vice-recteur de la KU Leuven, Chris Van Geet. « Plus que jamais, nous sommes fiers de l’institut Rega, le centre de recherche scientifique lié à notre université qui jouit d’une renommée mondiale dans le domaine de la virologie. »

Engagés ensemble dans la course contre la montre

Sur le plan international également, on note une belle fertilisation croisée entre les différents scientifiques et chercheurs cliniciens. Ils échangent constamment des informations avec la KU Leuven et l’UZ Leuven.

« Le partage de connaissances, d’informations et de technologies est plus important que jamais », poursuit Chris Van Geet, « car, croyez-moi, ce virus et sa propagation comportent un nombre incroyablement élevé d’inconnues. Nous ne savons donc toujours pas pourquoi certains patients tombent très malades et d’autres pas. De plus, tout le monde ne présente pas la même réponse immunitaire à un vaccin spécifique. Nous ne connaissons pas encore non plus la quantité minimale d’anticorps à produire pour être protégé. »

En temps normal, le développement d’un vaccin prend plusieurs années. Dans le cas d’une pandémie qui fait tant de victimes, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre autant de temps. En même temps, cette contrainte temporelle ne doit pas avoir un effet paralysant. Il est donc capital de trouver l’équilibre entre rapidité et qualité. « Nous avons bien évidemment le sentiment que le temps presse », ajoute Chris Van Geet. « Heureusement, nous sommes capables d’appliquer rapidement de nouvelles connaissances et de mener des études sur les patients. »

Logiquement, le rythme de la recherche dépend aussi de la disponibilité des ressources financières. Car le diagnostic, les études cliniques et les programmes de vaccination coûtent cher. C’est pourquoi Coca‑Cola Europacific Partners Belgium offre 20 000 euros à la KU Leuven et à l’UZ Leuven pour la recherche d’un vaccin. « Compte tenu de la course contre la montre qui s’est engagée dans nos laboratoires, le soutien financier des entreprises et des organisations est plus que bienvenu », affirme Chris Van Geet. « Ainsi, on peut accélérer la recherche. »

L’espoir fait vivre

Nous devons toutefois faire preuve de patience. L’espoir de disposer d’un vaccin dans quelques mois est irréaliste. Est-il possible qu’on ne trouve aucun vaccin ou médicament ? Les chercheurs préfèrent ne pas y penser.« Bien qu’il soit encore trop tôt pour livrer des résultats concrets, nous gardons espoir. L’optimisme est important, même dans le domaine scientifique », déclare Chris Van Geet.

Coca‑Cola soutient diverses organisations dans la lutte contre le coronavirus. De grandes organisations, comme la Croix-Rouge, mais aussi de nombreuses initiatives locales. Vous trouverez de plus amples informations à propos de nos actions dans la lutte contre le coronavirus ici.