Les récits de nos horecaheroes
Un petit Coca chez les héros de la crise du coronavirus
26/06/2020
Après des mois à devoir tenir le coup, on voit enfin le bout du tunnel. Petit à petit, on peut ressortir de chez soi et (dans le respect des mesures de sécurité) retourner manger ou boire quelque chose dans notre établissement Horeca préféré. C’est une bonne nouvelle, et pas uniquement pour le consommateur. Le secteur Horeca pousse aussi un soupir de soulagement. Coca‑Cola souhaite remercier les deux parties pour leur persévérance pendant la crise du coronavirus, et a lancé pour ce faire l’initiative #horecaheroes.
Horecaheroes : les héros de la crise du coronavirus
Au travers de l’initiative #horecaheroes, nous avons donné à plus de 700 exploitants du secteur de l’Horeca la chance de mettre chacun cinq personnes à l’honneur : des gens qui ont été fortement touchés par la crise du coronavirus ces derniers mois, ou qui ont apporté une contribution significative à la société. Notre volonté a bien sûr été de les remercier, mais cela a aussi été l’occasion de les inviter à profiter à nouveau d’un moment en toute sécurité dans un établissement Horeca.
Sept cents bars et restaurants, fois cinq clients. Cela donne 3500 beaux récits. Nous avons donc mis notre masque pour nous rendre dans un bar d’Anvers, où nous avons recueilli les récits des horecaheroes locaux.
Beau et Tom, hôpital universitaire d’Anvers (UZA)
« En tant que médecin aux urgences de l’UZA, j’ai évidemment été confronté à la crise au quotidien », commence Tom. « Cette crise s’est en fait déclarée plus vite que prévu, et tout le personnel de l’hôpital a donc dû s’adapter très vite. Des équipes d’entretien jusqu’au médecin-chef, c’est ensemble et en rassemblant énormément de motivation que nous avons pu faire face à la première vague. Par la suite, des mesures ont aussi été prises par la société, ce qui fait que nous pouvons maintenant recommencer avec beaucoup de plaisir les soins de santé habituels. »
Beau, collaborateur responsable de l’accompagnement des patients au sein du service social, acquiesce : « Ça a vraiment été intense pour tout le personnel de l’hôpital. En temps normal, après des journées aussi éprouvantes, on essaye de se détendre en allant boire un petit quelque chose ou en sortant un peu, mais ça n’était évidemment plus possible non plus. Et en fait, on n’avait même plus l’énergie pour le faire… »
La gratification pour le personnel soignant reste néanmoins grande. « On sait que les gens comptent sur nous, qu’ils ont vraiment besoin de cette aide supplémentaire. Cela nous a donné l’énergie pour nous impliquer à fond pour les membres de la société. Je l’ai évidemment fait avec beaucoup de plaisir, mais je suis quand même content de voir le bout, et aussi d’avoir la possibilité de profiter à nouveau d’un bon moment et de ressortir. » (Rires)
Katelijne – HEROmeals
Pendant la crise du coronavirus, Katelijne ne pouvait pas rester sur le banc de touche : elle a décidé de se retrousser les manches. Avec quelques autres, elle a mis sur pied HEROmeals. « Il y a deux aspects. D’un côté, il y avait beaucoup de restes alimentaires et d’invendus, parce que les fournisseurs du secteur Horeca se sont d’un coup retrouvés sans marché. De l’autre, il y avait le personnel soignant, qui a dû supporter une charge énorme. Nous avons donc fondé HEROmeals pour faire parvenir ces excédents alimentaires à des chefs de la région. Et ces derniers préparaient à leur tour de bons repas pour le personnel soignant. »
À l’arrivée, le projet a permis de distribuer plus de 10 000 repas au personnel soignant. « Tout en générant beaucoup d’énergie », ajoute Katelijne. « Nous avons travaillé avec cinquante bénévoles sur ce projet HEROmeals, et on a vu une belle vague de solidarité sur toute la chaîne. Puis y avait bien sûr la reconnaissance des héros du secteur des soins. Quand ils nous disent que ‘ce repas fait la différence pour nous’, ça donne aussi l’énergie nécessaire pour s’impliquer à fond dans le projet.
Hilde - #PourEux
Je participe à la plateforme #PourEux, qui distribue des repas aux sans-abri de Bruxelles. Des citoyens préparent ces repas chez eux et d’autres citoyens les livrent directement aux sans-abri. Depuis le 1er avril, date de lancement du projet à Bruxelles, 18 019 repas ont été distribués.
Le confinement a été catastrophique pour les sans-abri. Les banques alimentaires et les magasins étaient fermés. Comme personne ne sortait en rue, les sans-abri ne pouvaient rien mendier non plus. Le mouvement #PourEux existait déjà dans plusieurs villes françaises. Lorsque nous lui avons emboîté le pas à Bruxelles, tout a été très vite et près de 10 000 personnes suivent aujourd’hui notre groupe sur Facebook.
Pierre - commune de Woluwe-Saint-Pierre
Je travaille pour la commune de Woluwe-Saint-Pierre. Pendant la crise du coronavirus, nous avons eu 51 000 masques à distribuer. Nous avons en outre apporté notre aide aux personnes âgées ou qui éprouvaient des difficultés à se déplacer. La tâche était immense et difficile à organiser, surtout parce qu’une grande partie du personnel était confinée.
Cédric - Mille petits bonshommes
Nous avons développé l’action « Mille petits bonhommes » (ndlr : mannequins articulés en bois). J’en avais un millier avant la crise et lorsque le confinement a commencé, j’ai décidé de les distribuer à 1000 artistes pour qu’ils les transforment en laissant libre cours à leur créativité. Nous les avons ensuite mis en vente et l’argent récolté a été versé intégralement à l’organisation médico-sociale infirmiers de rue, qui vient en aide aux sans-abri.
En savoir plus sur notre manière de soutenir la lutte contre le coronavirus ? Pensez à lire cet article.