Qui n’aimerait pas un monde sans déchets ? Les déchets d’emballages sont un problème urgent, nous en sommes tous conscients. Nous voulons faire partie de la solution. C’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour atteindre notre objectif : un monde sans déchets.
Comment nous y prenons-nous ? Dans la mesure du possible, nous utilisons moins d’emballages. D’ici 2030, nous voulons que 100 % de nos emballages soient recyclables. Et pour chaque canette ou bouteille que nous vendrons, nous allons en collecter et en recycler une. Parallèlement, nous nous engageons en faveur d’une économie circulaire du PET : un modèle dans lequel nous éliminons les déchets et l’utilisation continue des matières premières. Par exemple, depuis l’été 2021, nos bouteilles en plastique* sont composées à 100 % de rPET, ou PET recyclé.
Nous investissons également dans l’innovation afin de proposer des alternatives reremplissables ou sans emballage. Ensemble, nous pouvons renverser la vapeur.
Emballages circulaires
Les emballages circulaires sont des emballages qui peuvent être réutilisés ou recyclés à l’infini. C’est l’objectif que nous poursuivons. Par exemple, nous recyclons les emballages usagés en nouveaux emballages. Nous cherchons aussi des solutions innovantes sans emballage.
Il est temps d’agir ! Voici nos six objectifs à l’horizon 2030. Avec ces axes d’amélioration, nous voulons aider à bâtir un monde plus circulaire où la collecte, la réutilisation et le recyclage des emballages deviennent la norme.
1. Collecter tous nos emballages, avec nos partenaires
D’ici 2030, pour chaque bouteille vendue, nous voudrons en collecter une afin d’en fabriquer une nouvelle. Grâce à notre étroite collaboration avec Fost Plus, 92 % de nos bouteilles en PET ont été collectées pour être recyclées par le biais du sac PMD belge en 2020. Au Luxembourg, en partenariat avec Valorlux, nous avons dépassé les 72 %. Pour atteindre 100 % et ainsi boucler la boucle, nous devons miser pleinement sur la collecte.
Les consommateurs belges trient déjà très bien à la maison, mais à l’extérieur c’est une autre affaire. C’est pourquoi nous sommes ouverts – avec les parties concernées – à l’examen de toutes les options efficaces et économiquement viables, dont la consigne.
2. Vers 100 % de matériaux recyclés dans nos bouteilles en PET
Au plus tard en 2025, tous nos emballages seront entièrement recyclables. Et nous irons encore plus loin : à terme, nous voulons que tous les emballages soient fabriqués à partir de matériaux recyclés, afin de ne plus avoir à utiliser de nouvelles matières premières.
C’est pourquoi, depuis l’été 2021, nous utilisons du plastique 100 % recyclé et renouvelable pour nos bouteilles en PET*. Cela nous permettra d’économiser environ 14 000 tonnes de plastique vierge chaque année par rapport à une situation où nous n’utiliserions que du PET d’origine fossile.
Nos études montrent que les bouteilles en plastique fabriquées à partir de matériaux recyclés font partie des types d’emballages les moins dommageables pour l’environnement. Ainsi, en passant à 100 % de rPET*, nous réduisons non seulement l’énorme quantité de déchets, mais aussi les émissions de gaz à effet de serre. En effet, le plastique recyclé ou renouvelable a une empreinte écologique jusqu’à 70 % inférieure à celle du plastique vierge d’origine fossile.
Comment cela se fait-il ? Pour fabriquer une bouteille en PET vierge, nous devons extraire des matières premières fossiles et les convertir en éléments constitutifs du plastique. Nous devons ensuite transformer ces composants en plastique pour en faire une bouteille. Tout cela nécessite plus de matières premières et d’énergie que la fabrication d’une bouteille en rPET.
3. Augmenter la recyclabilité pour réduire les déchets
Nous pensons qu’une économie circulaire du PET est possible pour l’ensemble du secteur. Le plus grand défi ? Trouver un équilibre entre le PET recyclé issu du recyclage mécanique et le PET quasi-vierge.
Le polymère PET perd un peu de sa résistance à chaque cycle de recyclage mécanique. Dans la boucle de l’économie circulaire du PET, 20 à 30 % de PET vierge ou quasi-vierge sont nécessaires pour maintenir la qualité des bouteilles. Pour l’instant, il suffit de collecter le PET usagé et de le retraiter par recyclage mécanique. Étant donné que la boucle n’est pas encore bouclée en Belgique et au Luxembourg, du PET vierge ou quasi-vierge continuera d’arriver sur le marché : du PET d’origine fossile, de sources renouvelables biosourcées ou du rPET importé par nous et d’autres producteurs depuis d’autres marchés.
Une fois que la boucle sera bouclée et qu’aucun plastique vierge ou quasi-vierge n’y entrera, nous nous pencherons sur des solutions telles que la dépolymérisation. Il s’agit d’une technique sophistiquée par laquelle nous surcyclons le plastique en rPET de qualité alimentaire, pour avoir un PET quasi-vierge. Par exemple, en 2019, nous avons dévoilé le premier prototype d’une bouteille composée à 25 % de plastique recyclé pêché dans la mer.
Coca‑Cola aime investir dans des start-ups qui ont des idées bien arrêtées sur le zéro déchet. Comme les entreprises néerlandaises CuRe Technology et Ioniqa. Elles transforment le PET difficilement recyclable en matériau pour la fabrication de nouvelles bouteilles solides en rPET.
4. Supprimer les plastiques inutiles
Il est plus facile d’éviter l’accumulation de déchets que de les recycler. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à éliminer de notre chaîne d’approvisionnement tout plastique inutile et difficile à recycler. La forme familière de la bouteille en plastique de Coca‑Cola a très peu changé au fil des ans. Seul le poids, et donc le matériau utilisé, a diminué d’environ 30 %.
Dans notre usine de Gand, nous avons remplacé la feuille de plastique entourant nos canettes de 25 cl par du carton. Nous avons déjà remplacé notre bouteille de Sprite colorée par une version transparente, mieux recyclable. Et nos pailles en plastique des boissons de marque Minute Maid, Capri-Sun et Tropico cèdent la place à des pailles en papier recyclable.
5. Encourager tout le monde à trier les déchets
Coca‑Cola est une marque emblématique. Nous voulons utiliser la puissance de nos marques pour attirer l’attention du public sur des questions importantes telles que le recyclage. Pour y parvenir, nous nous concentrons avant tout sur le tri : la séparation et la collecte des déchets recyclables. Car sans tri, il n’y a rien à recycler.
En 2019, Coca‑Cola était présent dans les grands festivals pour promouvoir le tri et le recyclage auprès des festivaliers. Le slogan de cette campagne estivale ? « N’achetez pas un Coca‑Cola si vous ne nous aidez pas à recycler ». Avec des partenaires tels que Kinepolis, le palais des sports d’Anvers et la Fédération royale belge de football, nous donnons des conseils utiles et des idées pour améliorer le recyclage. Et avec Be WaPP et Mooimakers, nous incitons également les Belges à ne pas jeter leurs déchets sur la voie publique.
6. Sans emballage ? S’il vous plaît !
Nous continuons à investir dans des innovations en matière d’emballages plus écologiques – par exemple des alternatives reremplissables ou sans emballage. En Belgique et au Luxembourg, les bouteilles reremplissables en verre jouent déjà un rôle important dans notre gamme d’emballages. En 2020, environ 16,5 % des emballages que nous avons mis sur le marché ont été récupérés et reremplis. Et environ 3 % des boissons que nous servons le sont via des distributeurs – des appareils qui remplissent votre verre en appuyant sur un bouton, comme chez McDonald’s.
Nous avons mis sur pied une équipe interne afin d’explorer l’extension des solutions de distribution et de reremplissage. Avec un objectif clair comme de l’eau de roche : trouver le moyen le plus durable pour permettre aux gens d’apprécier nos boissons.
*à l’exception du bouchon et de l’étiquette, ainsi que des bouteilles Aquarius 1.5 l, Tropico 1.5 l et Minute Maid 33 cl.