L'eau est un élément essentiel. Au vu des étés secs et chauds de ces dernières années, nous prenons plus que jamais conscience de l’urgence de préserver ce bien précieux. Dans le cadre de notre plan d'action de développement durable 'This is Forward', nous œuvrons avec Natuurpunt en faveur de deux grands projets de restauration des milieux humides.
Wim Sauwens de Natuurpunt souligne l'importance de l'eau et des espaces naturels qu'elle sillonne. « Natuurpunt rassemble à elle seule plus de 400 réserves naturelles, souvent situées dans des plaines alluviales. D'une part, l'eau est un élément essentiel dans la nature. Les poissons et les amphibiens en ont besoin pour vivre et se reproduire. L’eau est aussi indispensable à l’infiniment petit, par exemple les desmidiales et les cladocères ou puces d'eau. D'autre part, ces écosystèmes aquatiques sont également vitaux pour l'homme.
L'urbanisation de la Flandre a entraîné la disparition des processus naturels qui concourent au maintien de ces zones. Une gestion de projet ciblée réinstaure ce processus et c'est là qu’intervient la Coca‑Cola Foundation.
« L’eau est le principal ingrédient de nos produits, explique Therese Noorlander, Sustainability Director Europa chez The Coca Cola Company. L’eau est un intrant dans nos procédés de production pour refroidir, laver et rincer. Elle est aussi indispensable pour cultiver les ingrédients naturels de nos boissons. Nous mettons donc tout en œuvre pour réduire sa consommation dans notre chaîne de valeur et restaurer l'équilibre en restituant l’eau au milieu. »
L’eau constitue donc l'un des piliers de notre plan d'action pour le développement durable « This Is Forward ».
--> En 2022, il fallait 1,55 litre d'eau pour embouteiller 1 litre de produit, contre 1,76 litre en 2010, soit 12 % de moins.
--> En 2022, nous avons consommé 11,9 % d'eau en moins sur nos sites de production belges par rapport à 2010.
--> En 2005, il fallait encore 4,53 litres d'eau pour mettre en bouteille 1 litre de Chaudfontaine. En 2022, il n’en fallait plus que 1,596 litre.
Nous ne nous contentons pas de réduire notre consommation d’eau : nous la restituons aussi à la nature. D’ici 2030, nous voulons restituer à la nature toute l’eau que nous utilisons dans les régions où elle est rare.
En 2014, nous avons entamé une collaboration avec Natuurpunt pour restaurer les dunes terrestres du Stappersven, dans la lande de Kalmthout, afin qu’elles retrouvent leur état d’origine. Grâce à un certain nombre de mesures, nous veillons à ce que l’eau s’infiltre plus facilement dans le sol et revienne à la surface un peu plus loin. C’est très important pour rétablir une tourbière haute et la végétation particulière qui l’accompagne.
Jan Burger, Climate & Water Sustainability Director Europe chez The Coca‑Cola Company, déclare : « En 2017, nous avons lancé un deuxième projet : la vallée du Demer. Nous y avons fait remonter la nappe phréatique jusqu’à reconstituer les réserves d’eau potable. Nous avons également restauré la zone historico-culturelle des prairies marécageuses, et nous avons aménagé un sentier pédestre. »
En 2020, nous nous sommes lancés dans le projet de restauration des marécages de Turnhout, en collaboration avec Natuurpunt. Cette zone abrite des animaux rares et offre des conditions parfaites pour certaines plantes aquatiques et de berge exceptionnelles. En collaboration avec Natuurpunt, nous restaurons 20 étangs sur une superficie de 108 hectares.
Un quatrième projet concerne la tourbière de la Lorraine belge, d’une superficie d’environ 480 hectares. Son sous-sol calcaire retient l’eau et, grâce à sa faible acidité, la biodiversité y est incroyable. En collaboration avec Natagoria, nous protégeons cette tourbière de l’assèchement.
Au cours de sa carrière politique, Cathy Berx, gouverneure de la province d'Anvers, a subi à plusieurs reprises les répercussions de la pénurie d'eau. « Il y a quelques années, nous étions dans cette pièce, explique-t-elle en désignant le centre d’interprétation de Kalmthoutse Heide, quand un peu plus loin, le feu s’est déclaré dans une partie de la réserve naturelle. C'est ici que nous avions mis en place le centre de crise pour faire face à la catastrophe. »
La sécheresse extrême est également un sujet d’actualité : en mai 2022, le déficit de précipitations en Flandre avait déjà dépassé celui des étés particulièrement secs de 2018 et 2020, selon les constations des experts de la KU Leuven. Les étés secs et les niveaux d’eau souterraine trop bas vont être de plus en plus fréquents. C’est précisément la raison pour laquelle nous essayons de prendre nos responsabilités de façon proactive.
« Nous devons nous préparer à une nouvelle période de sécheresse. Ceci n’est possible qu’en captant l’eau et en l’évacuant très lentement. Ce qui prime dans ce projet, c’est que nous ne visons pas seulement la quantité, mais aussi la qualité de l’eau. »
Les chantiers Natuurpunt permettront de restaurer les milieux naturels et de remonter le niveau de la nappe phréatique. Une zone tampon indispensable en cas de sécheresse, pour l’homme comme pour la nature.