
Nous avons tous besoin d’eau pure pour survivre. Malheureusement, elle n’est pas infinie sur notre planète. Une des actions climatiques de Coca‑Cola Europacific Partners (CCEP) consiste donc à économiser davantage d’eau. Nous voulons restituer à la nature 100 % de l’eau que nous utilisons. Et nous avons pour objectif d’utiliser 20 % d’eau en moins dans nos processus de production d’ici 2025.
Tom Berben, Associate Director Environment chez CCEP, donne plus de détails sur les efforts déployés pour atteindre ce dernier objectif : « Nous avons fait de grands progrès en réutilisant l’eau et en rendant nos processus de production plus efficaces. »
CCEP a déjà fait des progrès significatifs en matière d’utilisation durable de l’eau. En 2020*, nous avons consommé 13,5 % d’eau en moins qu’en 2010. Concrètement, il faut en moyenne 1,52 litre d’eau pour embouteiller 1 litre de nos boissons. Cela couvre l’eau en tant qu’ingrédient de nos produits et l’eau utilisée pendant les processus de production.
« Cette consommation d’eau diffère selon le type d’emballage et la boisson », ajoute Tom Berben. « Par exemple, il faut plus d’eau pour remplir un Minute Maid dans un emballage Tetra Pak, car le processus doit être complètement stérile. Mettre du Coca‑Cola dans une bouteille en PET, par exemple, requiert bien moins d’eau. En effet, le dioxyde de carbone contenu dans le Coca‑Cola empêche le développement de bactéries. Nous avons donc besoin de moins d’eau de rinçage. »
Ces dernières années, CCEP a économisé une grande quantité d’eau en Belgique en la réutilisant efficacement. « À Gand et Anvers, nous l’eau de rinçage de la laveuse de bouteilles sert à laver les caisses. De cette manière, nous économisons environ 7 millions de litres d’eau par an », déclare Tom.
« Nous réutilisons également l’eau de rinçage de nos bouteilles en PET. Dans l’usine, nous soufflons le matériau PET pour créer de nouvelles bouteilles. Avant de les remplir, nous les rinçons à l’eau fraîche. Cette eau est collectée, filtrée et réutilisée dans la laveuse de bouteilles en verre."
Tout au long de la chaîne de production, de l’ingrédient au produit fini, c’est l’emballage qui cause le plus de pertes d’eau. Voilà pourquoi Coca‑Cola utilise davantage de matières premières recyclées dans ses emballages.
« Aujourd’hui, les bouteilles en PET de Chaudfontaine et le film plastique qui les entoure sont fabriqués à partir de plastique 100 % recyclé. Il en va de même pour les bouteilles de Fuze Tea et les petites bouteilles de Coca‑Cola utilisées lors d’événements. En 2020, nous avons atteint notre objectif de produire la moitié de nos bouteilles en PET à partir de matériaux 100 % recyclés. Nous voulons maintenant que toutes les bouteilles soient dans ce cas », déclare Tom Berben.
Nous avons également optimisé les laveuses de bouteilles sur les sites belges de Coca‑Cola. En rinçant soigneusement les bouteilles en verre, nous pouvons les réutiliser.
« Si les bouteilles ne sont pas très sales, nos machines utilisent moins d’eau. C’est comme un lave-vaisselle : pour une bouteille de Minute Maid, il faut une température plus élevée et plus d’eau que pour une bouteille de Chaudfontaine », explique Tom Berben.
Et qu’advient-il de nos eaux usées ? Nous les purifions et les restituons à la nature.
Tom Berben ajoute : « À Gand et Chaudfontaine, nous disposons de notre propre station d’épuration entièrement biologique. L’eau est ainsi pure, de même qualité que l’eau de surface. Nous la restituons ensuite aux rivières voisines. À Anvers, nous envoyons nos eaux usées à la station d’épuration publique de Wilrijk, car nous n’avons pas l’espace nécessaire pour y installer notre propre installation. »
Nous utilisons également l’eau de pluie lorsque nous le pouvons. À Chaudfontaine, elle sert à rincer les caisses, et à Anvers à nettoyer nos camions. Une grande partie de l’eau de pluie est également restituée à la nature. Par exemple, via des puits d’infiltration ou des points de rejet reliés à la Vesdre à Chaudfontaine ou aux voies navigables de Gand.
À Chaudfontaine, nous captons l’eau minérale naturelle du sol pour la mettre en bouteille. C’est pourquoi nous traitons l’eau d’une manière particulière dans cette commune liégeoise.
Tom Berben poursuit : « Chaudfontaine est une eau pure provenant de sources à 600 mètres de profondeur. Lorsque l’eau atteint la surface, sa température est d’environ 37° C. Si vous exposez trop longtemps cette eau à l’oxygène, elle devient verte. C’est pourquoi nous devons la refroidir et la mettre en bouteille sans tarder. En hiver, nous récupérons cette chaleur pour chauffer notre site de production. Nous travaillons actuellement sur un projet visant à récupérer cette chaleur en été également grâce à des pompes à chaleur. »
Nous n’utilisons l’eau minérale de Chaudfontaine que pour remplir les bouteilles. Pour nos activités commerciales, nous captons des eaux souterraines peu profondes dans la Vesdre. Et lorsque nous avons fini, nous renvoyons l’eau entièrement purifiée à la rivière.
« Notre plus grande fierté à ce jour ? Que notre site de Chaudfontaine détienne depuis des années le certificat European Water Stewardship. Depuis 2021, il dispose également du certificat très convoité Alliance for Water Stewardship : une norme internationale pour une utilisation durable de l’eau. Chaudfontaine est ainsi le premier des Coca‑Cola Europacific Partners à disposer de ce certificat. »
Parallèlement, de nouveaux projets d’utilisation durable de l’eau sont en cours. Par exemple, la tour de refroidissement par évaporation de Gand a été remplacée par une tour de refroidissement sèche en 2020, ce qui permet d’économiser plus de 10,6 millions de litres d’eau par an.
« Dans les tours de refroidissement classiques, une grande partie de l’eau est perdue par évaporation », déclare Tom Berben. « Nos nouvelles tours de refroidissement ont un système fermé qui réutilise l’eau à l’infini. Nous disposions déjà de ce système à Chaudfontaine. Dès que cela sera financièrement possible, nous nous attaquerons également aux tours de refroidissement d’Anvers. »
Aujourd’hui, nous ne réutilisons pas encore nos eaux usées traitées sur nos sites. Nous voulons changer cela aussi.
« Nos eaux usées sanitaires et nos eaux usées de production passent toutes deux par la station d’épuration biologique. Bien que cette eau soit parfaitement propre à la consommation, l’idée ne plaît pas à tout le monde », conclut Tom Berben. « C’est pourquoi nous allons isoler nos eaux usées sanitaires et les envoyer vers les égouts de la ville. Nous pourrons récupérer beaucoup d’eau en nettoyant l’eau usée de nos processus pour la rendre potable. Nous pourrons ainsi la réutiliser, peut-être même comme ingrédient. »
Vous aimeriez connaître les autres initiatives de CCEP ? Vous découvrirez ici toutes nos actions pour une gestion durable de l’eau.
*Ces chiffres sont légèrement faussés en raison de l’épidémie de coronavirus et de la fermeture de l’Horeca. À titre de comparaison, en 2019, nous avions consommé 10,8 % d’eau en moins qu’en 2010.