23/04/2019
Un produit peut obtenir un label bio dès lors qu’il remplit tous les critères de son cahier des charges. Ce que doit attester un organisme de certification indépendant. Plus ou moins strictes, les labels se sont multipliés si bien qu’aujourd’hui la confusion règne dans les rayons. Voici de quoi les décrypter pour des choix toujours plus éclairés.
Le label Agriculture biologique (AB) est la propriété du ministère de l’agriculture et donc la seule certification officielle française. Créé en 1985 afin de garantir l’absence de produits chimiques de synthèse au sein de l’agriculture bio, son logo est le plus identifié par les consommateurs. Depuis 2009, son cahier des charges a été aligné sur le label bio de l’Union Européenne, dont le logo est désormais le seul obligatoire pour les produits biologiques en Europe. Les marques peuvent donc se contenter d’afficher l’Euro-feuille.
Deux labels pour une seule et même certification qui repose sur :
Désirant aller encore plus loin que la réglementation européenne, de nombreux réseaux de producteurs et d’associations ont créé leurs propres labels.
Bio Cohérence
Créé en 2010 par des acteurs de la filière biologique, le label Bio Cohérence repose des règles strictes et ne certifie que les produits ayant obtenu les labels officiels. Ses principales garanties ?
Nature et progrès
Label pionnier, Nature et Progrès est né en 1964 à l’initiative d’une fédération de producteurs et de consommateurs. Prônant l’agroécologie (une agriculture qui prend en compte l’équilibre des écosystèmes), cette certification n’est octroyée qu’à des produits issus de fermes biologiques. Son cahier des charges comprend entre autres :
Eco-Cert
Créé en 1991 par un organisme de certification du même nom, le label Eco-Cert s’appuie sur le cahier des charges Équitable, Solidaire et Responsable, instauré par le Groupe. Seuls les produits ayant reçu la certification européenne peuvent prétendre à ce label, qui garantit, entre autres :
Demeter
Le label Demeter s’appuie sur l’agriculture biodynamique, qui remet à l’honneur des méthodes de culture traditionnelles afin de ne pas épuiser les sols. Le tout, en produisant des aliments de qualité. Son cahier des charges reprend celui du label européen auquel s’ajoutent des restrictions supplémentaires :
Ensemble solidaire
Lancé en 1999 par le distributeur Biocoop, le label Ensemble solidaire n’est pas contrôlé par un organisme de certification indépendant. Destiné à soutenir l’agriculture biologique et locale en rémunérant les producteurs au prix juste, ce dernier exige :
Autant de labels qui n’ont qu’un seul et même but : aider les consommateurs à reconnaître les produits issus de l’agriculture biologique. Comme Honest qui a reçu le label AB et le label bio de l’Union Européenne.