Aujourd’hui, la Suisse est indissociable de la marque Coca‑Cola et de ses produits. Mais pour connaître son histoire, il faut retourner 85 ans en arrière, lorsque l’entrepreneur Max Stooss découvre la célèbre boisson lors d’un voyage aux États-Unis. Voici quelques jalons majeurs de l’histoire de Coca‑Cola en Suisse.
C’est grâce à l’esprit pionnier d’un jeune Suisse que Coca‑Cola est introduit en Suisse dès 1936. Au cours de l’été 1934, le jeune importateur automobile Max Stooss se rend à Detroit, aux États-Unis, pour négocier l’importation de nouveaux véhicules. Depuis quelques années, en effet, il gère à Lausanne un garage automobile dans lequel il commercialise des modèles américains.
Lors de ses réunions à Detroit, il fait très chaud et les rafraîchissements entre ses rendez-vous sont plus que bienvenus. L’une de ces boissons attire aussitôt l’attention de Max Stooss : le Coca‑Cola. Délicieux et rafraîchissant !
L’homme d’affaires, alors âgé de 34 ans, est conquis par le goût délicieux du Coca‑Cola et décide sur-le-champ de prendre contact avec The Coca‑Cola Company. Il s’adresse alors à la société d’Atlanta qui fabrique la boisson pour obtenir une licence de production et de distribution exclusive. Deux ans après sa demande, le 6 mars 1936, un contrat est signé et Max Stooss décroche une licence de production de Coca‑Cola pour les cantons de Vaud, Genève et Fribourg, ainsi qu’une option de licence pour une durée de cinq ans valable sur l’ensemble du territoire suisse. Peu après, en mai 1937, Stooss fonde Refresca AG et inaugure sa propre usine d’embouteillage à Zurich.
Entre 1936 et 1958, plusieurs usines d’embouteillage sortent de terre pour approvisionner peu à peu l’ensemble du territoire suisse en Coca‑Cola. Avec la conclusion de nouveaux contrats de concession pour la Suisse centrale, la région de Bâle, les Grisons et la Principauté du Liechtenstein ainsi que pour le Tessin, de nouveaux sites de production sont inaugurés dans tout le pays.
L’implantation de The Coca‑Cola Company en Suisse est chose faite en 1955 avec la création à Zurich de Coca‑Cola Suisse Sàrl.
Refresca ouvre son usine d’embouteillage à Dietlikon (ZH) en 1963. Il s’agit du premier des deux sites d’embouteillage de Coca‑Cola en Suisse en activité aujourd’hui. 80 % de tous les produits sont fabriqués en Suisse et 95 % des ingrédients proviennent de fournisseurs suisses.
Fanta débarque en Suisse dès 1965. À l’origine, la boisson originaire d’Allemagne était élaborée à partir de petit-lait et de restes de pommes.
En savoir plus sur l’histoire de Fanta.
Peu de temps après Fanta, c’est au tour de Sprite de faire son apparition en Suisse. Au début, l’idée est de proposer cette boisson rafraîchissante et pétillante comme une déclinaison de Fanta. Elle est ainsi baptisée « Fanta Klare Zitrone » (littéralement, « Fanta citron clair »). Deux ans après son invention en 1961, la boisson est également produite aux États-Unis et commercialisée sous le nom « Sprite ».
Leggings, bandeaux de tête et cours d’aérobic : dans les années 1980, la mode du fitness conquiert le monde. En 1984, Coca‑Cola surprend les consommateur·trice·s suisses avec le Coca‑Cola Light à faible teneur en calories. C’est l’un des premiers produits light à débarquer sur le marché suisse des boissons. Le Coca‑Cola Light déclenchera une gigantesque vague light dans l’industrie alimentaire.
En tant que premier utilisateur de PET en Suisse, Coca‑Cola souhaite prendre ses responsabilités et fonde en 1990 l’organisation PET-Recycling Suisse aux côtés de partenaires.
En 1997, toutes les usines d’embouteillage sont regroupées sous l’enseigne Coca‑Cola Beverages par un partenaire d’embouteillage majeur de The Coca‑Cola Company. En l’an 2000, la fusion de Hellenic Bottling Company SA et de Coca‑Cola Beverages PLC donne naissance à Coca‑Cola HBC, le partenaire d’embouteillage actuel et l’un des cinq plus grands partenaires indépendants de Coca‑Cola dans le monde.
Les sources minérales Valser, fondées en 1961, sont rachetées par Coca‑Cola et viennent enrichir l’assortiment de la marque. 50 % des actions sont vendues à la Coca‑Cola Hellenic Bottling Company et 50 % à The Coca‑Cola Company. Tous les emplois sont maintenus. Vals devient ainsi notre deuxième site de production de boissons.
En 2005, Coca‑Cola lance sur le sol suisse la première édition d’un projet unique au monde : le MyCokeMusic Soundcheck. Ce concours ouvert aux groupes de musique talentueux et ambitieux de la Suisse est un véritable tremplin pour la génération montante de la scène musicale suisse. À ce jour, plus de 3000 groupes et interprètes ont eu l’opportunité de présenter leur talent à un large public. L’événement a permis à de nombreux gagnant·e·s de se faire un nom dans le monde de la musique – c’est le cas, par exemple, de 77 Bombay Street ou de Neckless.
Coca‑Cola Zero fait son entrée en Suisse deux ans après sa commercialisation aux États-Unis et s’affirme rapidement comme l’une des boissons sans calories les plus populaires sur le marché suisse des boissons. Rares sont les pays où la consommation de Coca‑Cola Zero par habitant est aussi élevée qu’en Suisse.
Coca‑Cola Zero fait mouche chez les consommateur·trice·s, à une époque où l’on surveille de plus en plus sa consommation de sucre et s’attache à respecter une alimentation équilibrée, sans pour autant faire de compromis sur le goût. Le succès de Coca‑Cola Zero est rapidement suivi par d’autres déclinaisons « Zero » dans l’assortiment de la marque.
En 2017, Coca‑Cola lance les mini-canettes au format de poche (150 ml). Coca‑Cola répond ainsi aux attentes de ses client·e·s soucieux de réduire leur consommation de sucre et de calories – que ce soit sous la forme de produits à teneur réduite en calories ou de conditionnements plus petits.
Les mini-canettes, lancées dix ans plus tôt en Amérique du Nord, sont désormais très populaires en Suisse.
Pour le 10e anniversaire de Coca‑Cola Zero, la boisson est relancée en 2017 avec une recette améliorée, encore plus proche du goût de l’original, et sous un nouveau nom : Coca‑Cola Zéro Sucre.
2018 est une année qui fera date dans l’histoire de Coca‑Cola : 20 nouveaux produits sont lancés au cours de la période. Derrière cette pléthore de nouveaux produits, l’objectif affiché est de proposer à chaque Suisse et chaque Suissesse la boisson qu’ils souhaitent, dans la quantité qu’ils souhaitent, à tout moment de la journée et pour chaque occasion du quotidien. Coca‑Cola veut proposer une sélection adaptée à toute occasion : que ce soit sur la table du petit-déjeuner, sur le lieu de travail, pendant la pause de midi ou après la journée de travail.
VALSER est la première eau minérale suisse à utiliser des bouteilles PET fabriquées à partir de matériaux 100 % recyclés. Il s’agit-là d’une étape historique dont la portée dépasse les frontières du pays, car jusqu’alors, seule une poignée de producteurs de boissons ont réussi le pari du 100 % rPET.
Avant la votation populaire sur l’interdiction de la discrimination en raison de l’orientation sexuelle, Coca‑Cola s’engage sans relâche pour une Suisse colorée et non- discriminatoire. Avec l’Equality Manifesto, Coca‑Cola soutient la diversité, l’inclusion et la tolérance.
La même année, à l’occasion de la Journée internationale des femmes 2020, l’édition imprimée complète du journal pour pendulaires 20 Minutes est intégralement rédigée au féminin, en collaboration avec Coca‑Cola Suisse.
Depuis 2022, les bouteilles en PET de Coca‑Cola, Fanta, Sprite et Mezzo Mix produites en Suisse sont composées à 100 % de matériaux recyclés, comme avant elles celles de l’eau minérale VALSER‑(rPET).
En février 2023, Coca‑Cola Suisse signe la Déclaration de Milan par laquelle elle s’engage à réduire encore davantage la teneur en sucre de ses produits.
Aujourd’hui, 60 % de toutes les boissons Coca‑Cola vendues en Suisse sont sans calories ou à teneur réduite en calories.