Comment restituez-vous à la nature et aux communautés l’eau que vous utilisez pour fabriquer vos produits?

RESTITUTION 

Q. Quel est l’objectif de Coca‑Cola en matière de restitution d’eau ?

R. En 2007, Coca‑Cola s’est donné pour objectif de restituer l’intégralité de l’eau utilisée dans son processus de production de boissons à l’horizon 2020.

Q. Comment Coca‑Cola définit-elle la restitution de l’eau ?

R. Coca‑Cola définit la restitution de l’eau comme le fait de rendre aux communautés et à la nature un volume d’eau équivalent à celui utilisé dans la production de ses boissons, c’est à dire l’eau entrant dans la composition des produits ainsi que celle utilisée au cours du processus de fabrication.

Q. Comment Coca‑Cola gère-t-elle l’eau de façon responsable ?

R. Nous restituons l’eau de deux façons : par le traitement des eaux usées et la conduite de projets communautaires qui s’attèlent à répondre aux besoins en eau dans une communauté donnée, depuis l’accès à l’eau potable à la conservation et la protection des bassins hydrologiques, en passant par la production.

Q. Quelle quantité d’eau Coca‑Cola utilise-t-elle chaque année et quelle quantité restitue-t-elle ?

R. En 2015, Coca‑Cola a utilisé près de 300,19 milliards de litres d’eau soit 5 milliards de litres d’eau de moins qu’en 2014, et nous avons restitué 337,7 milliards de litres aux communautés et à la nature.

Voici la répartition de ce que nous utilisons et comment nous le restituons:

- Environ 149,09 milliards de litres d’eau sont utilisés dans nos procédés de fabrication.
La politique de l’entreprise (en vigueur dans l’ensemble du système The Coca‑ColaCompany et ses embouteilleurs) consiste à traiter correctement l’eau grâce à un système de traitement des eaux usées avant toute restitution dans la nature, conformément aux exigences locales et aux critères de protection de la vie aquatique.

- Les 151,1 milliards de litres d’eau restants entrent dans la composition de nos boissons. Nous restituons au minimum cette quantité d’eau par le biais de nos projets communautaires dans le secteur de l’eau dans des pays et territoires où les besoins en eau sont avérés et où nous disposons des ressources et des partenariats nécessaires pour exercer une influence durable.

Ces projets sont établis en fonction des besoins locaux et concernent l’accès à l’eau potable, le reboisement, la collecte des eaux de pluie ou encore la micro-irrigation, entre autres programmes locaux ciblés.

Q. L’objectif de restitution porte-t-il sur l’eau utilisée pour les boissons des fontaines ou uniquement pour les bouteilles ?

R. Notre objectif de restituer l’eau aux populations et à la nature concerne effectivement l’intégralité de l’eau utilisée dans notre volume global de vente ainsi que dans nos procédés de fabrication ; cela inclut l’eau utilisée pour les boissons des fontaines sur les sites de nos clients.

Q. Comment Coca‑Cola évalue-t-elle sa restitution d’eau pour son volume global de vente ?

R. Nous mesurons les volumes d’eau restitués en nous basant sur les projets qui nous permettent de réintroduire l'eau auprès des communautés et dans la nature afin qu’elle soit réutilisée. Ces projets concernent l’accès à l’eau potable, la restauration des bassins hydrologiques ou leur reconstitution, ainsi que la collecte des eaux de pluie, parmi d'autres programmes locaux ciblés. Le volume d’eau (mesuré en litres) est alors calculé par rapport au volume de nos ventes de boissons sur une année donnée. Ainsi, en 2015, nos ventes de boissons ont représenté 166 milliards de litres et nos projets de restitution ont permis de réintroduire 191,9 milliards de litres d’eau auprès des communautés et dans la nature.

Coca‑Cola tient exclusivement compte du volume restitué par les projets communautaires et/ou environnementaux. Plus de 500 projets hydrologiques sont déployés auprès des communautés, mais près de 300 d’entre eux sont axés sur les infrastructures hydrologiques, la politique de l’eau, l’assainissement ou les programmes pédagogiques. Si les projets de ce type répondent à un besoin important, ils n’apportent pas pour autant de bénéfices directs dans le domaine de l’eau ; par conséquent, nous ne les prenons pas en compte lors de nos calculs de restitution. En 2015, 248 projets déployés dans 71 pays ont représenté 115 % d’eau restituée. Nous ne calculons les crédits de restitution que pour les parties des projets directement financées ou déployées par le système Coca‑Cola. C'est la raison pour laquelle nous n’acceptons pas de crédits de restitution pour des actions financées uniquement par nos partenaires.

Q : Comment Coca‑Cola effectue-t-elle et vérifie-t-elle ses calculs en matière d’eau ?

R : The Nature Conservancy, en partenariat avec LimnoTech, Deloitte et la Global Environment & Technology Foundation, nous aide à calculer le volume d’eau que nous avons restitué en suivant une approche qui repose sur des outils et des méthodologies scientifiques et techniques généralement acceptés. Cet examen indépendant évalué par des pairs a conclu que les outils et les méthodes utilisés pour évaluer les actions de Coca‑Cola en matière de restitution de l’eau étaient recevables.

Nous nous fondons sur les rapports de nos bureaux Coca‑Cola locaux – dont la plupart participent aux projets - afin de surveiller et d'évaluer les projets au fil du temps. En collaboration avec d’autres partenaires extérieurs, ils transmettent un rapport au siège de Coca‑Cola fournissant des données détaillées sur chaque projet. Les projets doivent être vérifiés une fois le projet clôturé, une année plus tard, puis au moins tous les deux ans, tant que nous continuerons à rechercher des crédits de restitution. Nous travaillons également avec des experts extérieurs afin de mettre au point des critères de fin de projet (à savoir, pendant combien de temps pouvons-nous rechercher des crédits pour un projet donné, quelle que soit son statut en matière d’avantages pour les populations ou la nature).

Q. Quand vous « restituez » l’eau, la rejetez-vous dans les sources utilisées par vos usines de mise en bouteille ?

R. La réponse est : parfois. Sur chacun de nos sites de fabrication, nous puisons de l’eau à partir de sources locales – soit par le biais de canalisations depuis les réseaux municipaux (qui puisent leur eau dans les rivières, les lacs, les réservoirs et la nappe phréatique) jusqu’à nos usines, soit par l'extraction directe des eaux souterraines ou des eaux de surface (dans certains cas nous recueillons aussi l’eau de pluie et, à certains endroits, l’eau de mer) assurée par nos opérations.

Nous utilisons cette eau dans nos procédés de fabrication (tels que le nettoyage des réservoirs de mélange ou bien les tours de refroidissement) ainsi que pour la production de nos boissons. Nous avons amélioré notre efficacité hydrique pour la treizième année consécutive, avec une réduction totale de l’utilisation de l’eau de 27 % par litre de produit fabriqué depuis 2004. L’eau quitte l'usine de deux façons différentes : un peu plus de la moitié de l’eau (en moyenne) finit dans nos produits, le reste est destiné aux activités de nettoyage et aux procédés de fabrication.

Notre politique de gestion de l’eau impose que l’eau restante non présente dans nos produits soit correctement traitée conformément à la loi en vigueur et permette d’accueillir la vie aquatique même si la réglementation locale ne l’exige pas, avant d’être ensuite déversée soit directement dans l’environnement (bassins hydrologiques) soit via les réseaux municipaux. Dans un cas comme dans l'autre, l’eau se retrouve finalement dans l’environnement local. Dans la plupart des cas, cette pratique restitue près de la moitié de l’eau que nous utilisons à sa source d’origine.

L’eau restante se trouve dans nos produits et c’est ce volume de vente de boissons finies que nous tentons de restituer par le biais de projets communautaires dans le domaine de l’eau. En fonction des faiblesses et des besoins locaux, nous travaillons avec des partenaires afin de sélectionner les projets présentant les plus forts avantages et impacts potentiels sur les bassins hydrologiques, les populations et les conditions de vie. Certains projets incluent des actions qui ne peuvent pas être quantifiées en termes de restitution mais qui demeurent néanmoins importantes pour certaines populations. Nous les mettons donc en œuvre également. La collaboration avec les autorités locales afin de sensibiliser les ménages sur une utilisation efficace de l’eau et sur les méthodes d'assainissement constituent de bons exemples.

Certains projets de restitution rendent directement à la source l’eau que nous utilisons, alors que d’autres sont situés en dehors des bassins hydrologiques utilisés par notre usine ; ils sont néanmoins importants pour contribuer à répondre aux besoins urgents des autorités locales, des populations et des partenaires. Nous recherchons des projets qui présentent un bénéfice direct, peuvent être étendus pour toucher un plus grand nombre de personnes et de zones d'un écosystème, dont il est facile de tirer des enseignements ou qu’il est aisé de reproduire sur des sites présentant des difficultés comparables. Nous prêtons également une grande attention à nos projets de restitution où les besoins sont élevés ainsi qu’aux régions dans lesquelles nous avons identifié des risques par le biais de nos Évaluations de vulnérabilité des sources (Source Vulnerability Assessments, SVA – voir plus bas).

Vous vous posez peut-être encore des questions concernant les usines où nous ne restituons pas la totalité de l’eau que nous utilisons à sa source d’origine. Dans chacune de nos usines, nous demandons à nos opérations de déterminer la durabilité de l’approvisionnement en eau que nous partageons avec d’autres acteurs, en matière de qualité, de quantité et d’autres variables telles que les infrastructures de traitement et de distribution de l’eau (nous appelons cela une SVA).

Lors des SVA, les usines doivent d’abord démontrer que leur utilisation et leur évacuation de l’eau n’exercent pas d’impact négatif sur la capacité des autres acteurs à accéder à une quantité et à une qualité d’eau suffisantes. Il s’agit d’une approche « inoffensive » basée sur le droit. Mais, même dans ce cas, certaines sources d’eau peuvent rester vulnérables dans une certaine mesure. Notre exigence impose alors le développement et la mise en place par chaque usine d'un Plan de protection des sources d’eau (Source Water Protection Plan) afin de mobiliser les autres acteurs pour rechercher ensemble des solutions. Cela peut aboutir pour nous à des projets de restitution ou à d’autres opportunités.

Bien que chaque usine ne restitue pas forcément la totalité de l’eau à sa source directe, toutes les usines veillent à ne pas avoir d’incidence négative sur les sources d’eau et à travailler avec la population sur des solutions à plus long terme.

Q. Pourquoi votre programme de restitution ne couvre-t-il pas l’eau présente dans vos produits issue de la culture et du traitement de vos ingrédients agricoles (vos études ont montré qu’une grande partie de votre empreinte hydrique totale concerne les cultures) ?

R. Nous œuvrons en faveur d'une durabilité exceptionnelle des ressources en eau dans nos activités directes ainsi qu’au sein de notre chaîne d’approvisionnement des ingrédients agricoles. Il existe des différences significatives entre ces divers aspects de notre chaîne de valeur notamment notre niveau de contrôle et d’influence, l’ampleur de l'utilisation de l’eau, la géographie et le cadre (principalement urbain pour nos usines et rural pour l’agriculture), les modèles financiers et les incitations financières, ainsi que la réglementation.

Ces différences nécessitent la mise en place de stratégies distinctes pour atteindre le même objectif : la durabilité des ressources en eau.

En ce qui concerne nos usines, nous agissons directement au sein de notre entreprise. Pour nos ingrédients agricoles, nous intervenons au travers de notre chaîne d’approvisionnement. Notre relation débute avec nos fournisseurs directs mais, dans la plupart des cas, ces derniers ne sont pas cultivateurs (producteurs, agriculteurs), ni même transformateurs (à l'instar d’une raffinerie de sucre). Tout comme vous achetez de la nourriture à l'épicerie du coin ou dans un restaurant qui font appel à des fournisseurs s’approvisionnant auprès d'agriculteurs, nos fournisseurs constituent également un maillon de la chaîne qui va de la ferme à l’assiette (ou à la bouteille, en ce qui nous concerne).

Par conséquent, nous devons travailler tout au long de notre chaîne d’approvisionnement afin de garantir une utilisation responsable de l’eau par les agriculteurs pour produire les ingrédients que nous utilisons. Nous avons fait part des attentes de notre Compagnie en matière de pratiques pour une agriculture durable dans nos Directives pour une Agriculture durable (SAGP, Sustainable Agriculture Guiding Principles). La gestion des ressources en eau, notamment l'efficacité, le contrôle de la pollution, ainsi que la durabilité des sources d’eau, constituent des éléments essentiels des SAGP.

Au cours des trois dernières années, nous nous sommes mobilisés activement aux côtés de nos principaux fournisseurs pour porter les SAGP, ou d'autres directives équivalentes, à la connaissance des agriculteurs. La mise en œuvre de ces directives dans l’agriculture impose de mobiliser les agriculteurs, afin d'assurer une meilleure compréhension de leur part et d’amorcer une modification en profondeur de leurs comportements, qui peuvent ensuite être auditées et vérifiées. La route est longue pour y parvenir et nous avons déjà accompli de nombreux progrès, surtout en ce qui concerne le thé, le café, le citron vert et le sucre, mais il reste encore beaucoup à faire.

En résumé, nous œuvrons aussi bien dans l’agriculture que dans nos activités directes en faveur d’indicateurs et d’objectifs de durabilité. Nous utilisons diverses approches pour gérer les réalités et les besoins de business models extrêmement différents.

Q. Faites-vous appel à des intervenants extérieurs pour analyser et évaluer vos progrès en matière de restitution ?

R. Oui nous sous-traitons ce service, comme le ferait n'importe quel particulier ou entreprise. Nous payons un prix raisonnable, conforme à ceux habituellement pratiqués, pour ce type de services : analyse des données, évaluation des programmes et des projets, et vérification de l’exactitude des informations. Nous faisons appel à des intervenants extérieurs reconnus, qui font preuve d’impartialité dans leurs analyses et fournissent des commentaires argumentés sur notre travail et les progrès accomplis.

Q. Pensez-vous que toutes les entreprises devraient agir en faveur d'une restitution de leur eau ?

R. Nous pensons que toutes les entreprises devraient s'attacher à comprendre leur utilisation de l’eau, l’origine de l'eau qu'elles utilisent et les risques existants entre l’utilisation de l’eau et les réserves disponibles.

Les entreprises, notamment, devraient se concentrer en priorité sur l’utilisation de l’eau dans leurs activités directes en commençant par quantifier leur utilisation d’eau, puis œuvrer pour une meilleure efficacité, et enfin garantir que leurs rejets des eaux usées et des eaux pluviales n’exercent pas d'impact négatif sur l’environnement. Une fois ces fondements mis en place, les entreprises devraient étudier ce qui se passe à l’extérieur, dans les bassins hydrologiques qu’elles partagent, en amont de leur chaîne d’approvisionnement afin de comprendre comment chaque acteur prend en charge sa gestion de l’eau, et en aval où les biens et services sont utilisés par d’autres intervenants. Tous les éléments de cette chaîne de valeur utiliseront de l’eau et seront probablement confrontés à certains défis.

Une entreprise peut donc tenir compte des risques et des opportunités que ces défis présentent et développer une stratégie globale pour les relever.

Notre programme de restitution concerne le volume de vente de nos produits finis. Il s’agit là, pour l'essentiel, de notre utilisation consommatrice d'eau. Pour sa part, l’eau non contenue dans nos produits est traitée puis rejetée dans l’environnement local. D’autres entreprises estimeront sans doute qu’apporter une solution à leur utilisation consommatrice, aussi bien en termes de qualité que de quantité, constitue une façon puissante et simple de motiver leurs équipes, d’effectuer des progrès et d’évaluer l’impact positif de leurs actions.

Q. Pourquoi travaillez-vous avec des partenaires et comment les sélectionnez-vous ?

R. Lorsque nous sortons de nos activités directes pour nous atteler aux défis de l’eau, nous entrons dans un environnement partagé. L’eau constitue le bien commun par excellence et, quel que soit l’endroit, tous les utilisateurs de l'eau se partagent les mêmes ressources et doivent assumer conjointement une gestion responsable. Ainsi, nous devons collaborer avec ces utilisateurs de l’eau, notamment les ONG et les autres organisations de la société civile intéressées par l’eau. Nous devons non seulement collaborer mais nous voulons collaborer car nous considérons qu’une action collective permet d'exercer un impact plus important.

Ces partenariats débutent toujours avec les populations et les autorités locales. Toutes deux jouent un rôle essentiel dans la réussite de projets de ce type liés à l’eau.

Au moment de choisir de nouveaux partenaires, nous regardons ceux qui offrent des perspectives différentes, le savoir-faire nécessaire, et/ou des ressources complémentaires. Que ces partenaires soient d’autres secteurs industriels, des entreprises commerciales, des agriculteurs, des universitaires, des organismes d’aide et de développement, ou bien des ONG, nous recherchons ceux qui s'attachent à relever les défis locaux et s'engagent en faveur de solutions à long terme.

Q. Pourquoi Coca‑Cola ne restitue-t-elle pas l’eau dans les mêmes quantités que celles prélevées ?

R. Nous restituons aux populations la quasi-totalité de l’eau que nous utilisons dans notre processus de production après l’avoir nettoyée. Toutefois, l’eau que nous restituons aux populations et à la nature dans le cadre de ces projets hydrologiques communautaires est dirigée vers les régions qui en ont le plus besoin et, à cet effet, nous avons instauré des partenariats qui veillent au déploiement des programmes de durabilité.

Q. Comment les efforts de restitution de l’eau par Coca‑Cola vont-ils évoluer maintenant que la Compagnie a atteint son objectif de 2020 ?

R. Bien qu'atteint, notre objectif de restitution de l’eau que nous utilisons en tant que système ne prend pas fin. Nos efforts en matière de durabilité sont constants. En dépit de la croissance de nos activités, nous entendons continuer à travailler pour restituer 100 % de l’eau que nous utilisons dans nos boissons et pour leur production. Ainsi, nous devrons chaque année continuer à compenser les milliards de litres d’eau que nous utilisons via le traitement des eaux usées et les projets de restitution que nous déployons à travers le monde. Maintenir un taux de restitution de 100 % constitue une priorité pour notre Compagnie et nos partenaires embouteilleurs.

Q. Que devient l’eau utilisée par Coca‑Cola dans ses procédés de fabrication ?

R. La politique de la Compagnie (en vigueur dans l’ensemble du système Coca‑Cola) consiste à traiter correctement l’eau dédiée à la fabrication via un système de traitement des eaux usées avant de la rejeter dans la nature, conformément à nos normes internes, aux lois et règlementations locales et aux exigences imposées par la protection de la vie aquatique. À titre d’exemple, en 2015, Coca‑Cola a utilisé environ 300,19 milliards de litres d’eau pour fabriquer 151,1 milliards de litres de produits, consommés par les personnes qui les ont achetés.

Les 149,09 milliards de litres d’eau restants ont été utilisés dans nos processus de fabrication et, sur ce volume, 145,8 milliards de litres d’eau ont été nettoyés via un système de traitement des eaux usées et rendus à la nature. Les litres d’eau restants se sont évaporés (vapeur ou tours de refroidissement par exemple) ou bien n'ont pas été traités ni restitués dans le cas des usines qui procèdent toujours actuellement à la mise en place de leurs propres systèmes de traitement des eaux usées. À l'exception de 10 usines, l'ensemble de nos sites de mise en bouteille sont parfaitement conformes aux normes de traitement des eaux usées de la Compagnie.

Q. Pourquoi certaines de vos usines ne respectent-elles pas vos normes en matière de traitement des eaux usées ?

R. Nos normes en matière de traitement des eaux usées dépassent les exigences légales en vigueur dans certaines juridictions, et les nouvelles technologies et infrastructures nécessaires pour répondre aux critères internes de la Compagnie peuvent s’avérer extrêmement coûteuses et par conséquent être plus longues à mettre en place pour certains sites de mise en bouteille.

Nous nous efforçons d’encourager notre industrie dans ses efforts de durabilité. C’est la raison pour laquelle nous avons défini un objectif applicable à l’ensemble de notre système, pour permettre à nos usines de répondre à des normes strictes. À ce jour, 853 de nos 863 usines on atteint cet objectif important. Pour ce faire, un grand nombre de nos usines d’embouteillage ont dû adopter des procédés et une technologie de traitement complet des eaux usées au sein même de nos installations. Cela constitue un engagement considérable et un investissement d’environ 1 milliard de dollars pour l’ensemble de notre système.

Notre capacité à moderniser nos installations a été légèrement retardée dans certaines régions du monde confrontées à des conflits et d'autres défis d'ampleur nationale. En 2015, nous comptions 10 usines non conformes, mais nous avons pu travailler avec ces 10 usines afin de garantir qu’elles fonctionnaient au maximum de leurs capacités au vu des défis locaux auxquels elles étaient confrontées. Chacune d’elles a débuté le processus d’adoption des normes et de modernisation des systèmes, et nous poursuivons nos efforts pour garantir que l’ensemble de nos installations soit à même de répondre à nos critères élevés.

Q. Si vous prélevez de l’eau dans une ville (eau déjà traitée et purifiée), la restituez-vous à cette communauté dans les mêmes conditions ? (Cette eau est-elle adaptée à la consommation humaine ?)

R. La politique de la Compagnie consiste à restituer à la nature et aux populations l’intégralité de l’eau que nous utilisons dans nos procédés de fabrication conformément aux lois et règlementations locales ainsi qu’à nos propres normes de traitement. Au minimum, l’intégralité de l’eau que nous restituons doit être capable d’accueillir la vie aquatique. Grâce à notre procédé de traitement, les eaux usées sont soit traitées intégralement sur site, soit acheminées vers une station de traitement des eaux usées municipale ou nationale dotée d'un système de traitement secondaire. Presque toutes nos usines disposent de systèmes de traitement des eaux usées ultra-modernes qui traitent l’eau que nous utilisons.

Q. Maintenant que vous avez atteint votre objectif, avez-vous terminé votre travail ?

R. Non. Nous nous sommes engagés en faveur d’une gestion responsable de l’eau et avons l’intention de poursuivre nos efforts de restitution. Nous continuerons de travailler pour atteindre nos autres objectifs de gestion de l’eau tout en nous attachant en permanence à renforcer nos performances.

Le fait d’avoir restitué 115 % de l’eau ne signifie pas pour autant que notre travail est terminé. L’eau constitue le premier ingrédient de nos produits, et nous entendons poursuivre l'avancement des projets relatifs à l’eau. Non seulement l’eau est essentielle pour la pérennité de nos activités et celles de nos partenaires embouteilleurs, mais elle revêt la même importance fondamentale pour les populations des régions où nous sommes actifs.

Pour garantir la disponibilité à long terme de cette ressource vitale aussi bien pour le monde au sens large que pour nos activités, nous disposons d’un solide programme de gestion de l’eau qui inclut une approche formelle des programmes responsables de gestion des risques liés à l'utilisation de l’eau.

Q. Comment pouvons-nous être certains que vous avez atteint votre objectif et que les résultats que vous rapportez son exacts ?

A. Nous prenons très au sérieux nos efforts de restitution de l’eau et nous valorisons la transparence. Lorsque nous avons fixé notre objectif de restituer d'ici à 2020 l’intégralité de l’eau utilisée dans nos boissons et pour leur production aux populations et à la nature, nous avons déployé de nombreux efforts pour vérifier l'exactitude des chiffres que nous communiquons. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé à des auditeurs externes de vérifier ces résultats. The Nature Conservancy, en partenariat avec LimnoTech, Deloitte et la Global Environment & Technology Foundation, nous aide à calculer le volume d’eau que nous avons restitué en suivant une approche qui repose sur des outils et des méthodologies scientifiques et techniques généralement acceptés. Cet examen indépendant par des pairs a conclu que les outils et les méthodes utilisés pour évaluer les actions de Coca‑Cola en matière de restitution de l’eau étaient recevables.

Q. Restituez-vous à 100 % dans chaque région où vous êtes présents ?

R. Non. Notre résultat en matière de restitution de l’eau se fonde sur l’intégralité des travaux de restitution dans le monde. Nous restituons à 100 %, voire au-delà, dans 12 de nos 18 business units. Par ailleurs, dans plusieurs pays (Brésil, Mexique, Inde, Chine), nous restituons à 100 % ou au-delà. Dans d’autres marchés, nous travaillons toujours pour atteindre notre objectif 2020 de restitution de 100 % de l’équivalent d’eau que nous reversons aux populations et à la nature, et nous sommes en bonne voie d’y parvenir.

Deux de nos business units sont extrêmement engagées en faveur de la restitution de l’eau, mais sont confrontées à de nombreux défis en raison de conflits et de problèmes géopolitiques et sociaux.

Les projets de restitution sont choisis en fonction des faiblesses identifiées via notre programme de risque, des demandes formulées par des populations locales, et des régions où nous disposons des partenariats et des ressources locales nécessaires pour mettre au point et poursuivre des programmes de durabilité.

Concernant certaines business units où nous n'avons pas atteint 100 %, la Compagnie s’efforce de restituer l’eau dans des régions clés où la pénurie d’eau est la plus élevée.

Q. Pourquoi la Business Unit Europe de l'Ouest indique-t-elle seulement 32 % de restitution d’eau ?

R. Ce résultat s'explique par deux raisons : l’emplacement géographique et l’organisation de l’entreprise.

Jusqu’à 2015, nos activités européennes étaient organisées au sein d’un groupe Europe unique et travaillaient sur une seule feuille de route pour atteindre une restitution de 100 % sur tout le territoire, avec une priorité accordée aux régions confrontées à des pénuries d’eau ou aux zones présentant un écosystème de haute valeur. C’est la raison pour laquelle un grand nombre d'efforts de restitution se concentrent sur la Grèce et les îles méditerranéennes ainsi que sur la région du Danube. Lorsque le groupe a été divisé en deux business units distinctes, ce travail a été confié au territoire de l’Europe de l’Est et du Centre, qui peut désormais afficher un volume de restitution de 127 %.

En révisant sa feuille de route concernant la restitution, l'Europe de l'Ouest poursuit sa politique visant à se concentrer sur des zones connaissant une pénurie d’eau, sur des régions à forte valeur environnementale et sur les opportunités de réduction de la pollution issue de l’agriculture. C'est pourquoi la plupart des projets de restitution en Europe de l’Ouest sont situés en Espagne, dans le Sud de la France, en Camargue, dans le Nord de la Belgique et dans les régions du centre de la Grande-Bretagne.

En 2015, cette approche a permis d’atteindre une valeur de restitution de 32 % du volume total des ventes de boissons sur l'ensemble du territoire de l’Europe de l’Ouest, garantissant ainsi l'impact le plus fort là où cela s'avérait nécessaire.

Q. Quel est le statut de la restitution de l’eau dans les BU du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ?

R. La Business Unit Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) inclut certains des pays affichant les plus faibles ressources en eau de la planète. Plusieurs de ces pays sont également confrontés à des conflits et à des troubles sociaux.

Malgré les défis que cela représentait pour atteindre les objectifs du Programme de restitution, Coca‑Cola a restitué près de 1,7 milliard de litres d’eau, soit 18 % de son volume de vente, en 2015. Cela passe par une palette de programmes tels que la fourniture d’eau potable aux populations locales éloignées d’Égypte et du Ghana ainsi que la gestion des bassins hydrologiques du Parc national d’Ayubia au Pakistan.

Il reste encore beaucoup de travail, et des actions destinées à intensifier les progrès en matière de gestion de l’eau sont actuellement mises au point afin d’atteindre les objectifs de restitution que nous nous sommes fixés pour 2020.

GÉNÉRALITÉS

Q. Pourquoi Coca‑Cola se soucie-t-elle de l’eau ?

R. L’accès à l’eau potable est indispensable à la santé des communautés. L’eau potable est essentielle pour les écosystèmes, indispensable pour la prosperité économique et vitale pour notre activité. L’eau est l’ingrédient principal de nos boissons ; elle est primordiale dans nos procédés de fabrication et nécessaire à la culture des produits agricoles que nous utilisons.

Nous attachons une importance particulière à la protection des sources d'eau locales car les communautés qui accueillent nos usines d'embouteillage constituent également notre base de consommateurs - nous vendons nos produits là où nous les fabriquons. Si ces communautés restent solides, notre activité restera solide. Outre les principes écologiques et éthiques qui motivent notre gestion de l’eau, nous avons également un intérêt commercial dans la protection et la modernisation des sources d’eau locales.

Q. Que fait Coca‑Cola pour résoudre les problèmes liés à la quantité d’eau ?

R. Chaque année, notre système mondial utilise l’eau de façon plus efficace en réduisant les quantités utilisées par litre de produit, alors même que les volumes de production sont en augmentation. Notre efficacité s’est effectivement améliorée de plus de 27 % en 13 ans et notre système mondial est bien parti pour atteindre un objectif d’amélioration de 25 % d’ici à 2020.

Q. Travaillez-vous avec d’autres entreprises, voire des concurrents ?

R. En ce qui concerne l’eau, nous collaborons intensément avec d’autres entreprises, y compris des concurrents et nous en sommes fiers. Les défis de l’eau constituent des défis partagés quel que soit le cadre où ils se présentent. La durabilité de nos réserves d’eau communes est une problématique qui dépasse, selon nous, les questions de concurrence. Nous sommes concurrents sur le marché mais sommes conscients qu’une action collective est nécessaire en matière de durabilité de l’eau. Particuliers, communautés, écosystèmes, agriculteurs, entreprises... nous avons tous besoin de ressources en eau durables. Dans la plupart des cas, l’action ou l'inaction d’un seul utilisateur d’eau serait insuffisante pour apporter une réponse globale aux principaux défis liés à l’eau.

Dans toutes les actions que nous menons en dehors de nos usines, nous nous efforçons de rechercher et d’harmoniser les objectifs et de travailler ensuite avec des partenaires. Cette collaboration tire parti des ressources de l’ensemble des partenaires, encourage les projets présentant un impact supérieur et, espérons-le, crée une dynamique pour pousser d’autres intervenants à nous rejoindre. À cet égard, les nombreux « Fonds Eau » auxquels nous participons avec The Nature Conservancy notamment, constituent un excellent exemple. Par définition, de tels fonds requièrent que le plus grand nombre possible d’utilisateurs d’eau situés dans un même bassin hydrologique unissent leurs forces.

Pour prendre un exemple clair, PepsiCo, notre principal concurrent sur de nombreux marchés, est un partenaire actif de notre engagement pour une politique liée à l’eau auprès du 2030 Water Resources Group.

Le partenariat avec d’autres entreprises va au-delà du travail sur le terrain. Nous sommes actifs au sein de plusieurs organisations, aux côtés d’autres entreprises, qui cherchent à développer et à partager de meilleures pratiques, et à discuter des défis et envisager des solutions. Il s’agit notamment du CEO Water Mandate du Pacte Mondial des Nations Unies et de The Beverage Industry Environmental Roundtable.

Q. Que fait Coca‑Cola pour résoudre les problèmes liés à la qualité de l’eau ?

R. La politique de la Compagnie consiste à restituer à la nature l’intégralité de l’eau que nous utilisons dans nos procédés de fabrication conformément aux lois et règlementations locales ainsi qu’à nos propres normes de traitement. Au minimum, l’intégralité de l’eau que nous restituons doit être capable d’accueillir la vie aquatique. Grâce à notre procédé de traitement, les eaux usées sont soit traitées intégralement sur site, soit acheminées vers une station de traitement des eaux usées municipale ou nationale dotée d'un système de traitement secondaire. Presque toutes nos usines disposent de systèmes de traitement des eaux usées ultra-modernes qui traitent l’eau que nous utilisons.

L'objectif ultime de nos programmes de restitution d’eau est de protéger et préserver les ressources en eau et de permettre aux populations des communautés dans lesquelles nous sommes présents d’accéder à l’eau potable et à l’assainissement.

Par ailleurs, de nombreux projets de restitution aident à améliorer la qualité de l’eau. Le contrôle de l'érosion constitue la première priorité de chaque projet lié à la qualité de l’eau. La réduction des apports de sédiments a été estimée, pour certains projets, à plus de 2,6 millions de tonnes métriques par an. Ces réductions améliorent considérablement la qualité des eaux réceptrices du fait de ces projets et activités.

De nombreuses actions de protection des bassins hydrologiques réduisent également les autres charges polluantes, telles que les nutriments et les pesticides. On estime actuellement que près de 87,7 tonnes métriques d’autres polluants ne sont plus rejetées dans les cours d’eau grâce à nos projets.

Q. Comment Coca‑Cola gère-t-elle l’eau de façon responsable ?

R. La gestion responsable de l’eau est une priorité absolue pour The Coca‑Cola Company et elle est essentielle pour notre démarche en matière de durabilité. L’eau constitue un élément indispensable à la fabrication de nos boissons et est nécessaire à la culture des ingrédients agricoles que nous utilisons. L’eau est également cruciale pour la prospérité des communautés dans lesquelles nous sommes présents. Si les communautés auprès desquelles nous intervenons ne sont pas durables, notre activité ne l’est pas non plus.

Nous possédons 863 usines dans 207 pays et territoires. Nous sommes donc contraints de gérer de façon responsable l’eau dont nous nous servons et de la partager avec d'autres acteurs. Pour nous assurer que nos efforts sont durables et que nous menons nos activités de façon responsable, notre programme formel mondial de gestion de l’eau expose les grandes lignes d'une gestion responsable de l’eau par notre système dans nos activités à quatre niveaux : gestion des usines et de la chaîne d’approvisionnement en eau, protection des bassins hydrologiques, communautés durables et politique de l’eau. Cette stratégie repose sur quatre objectifs et programmes principaux : réduction (efficacité hydrique), réutilisation (gestion des eaux usées), restitution (aux communautés et à la nature) et gestion des risques (évaluation de vulnérabilité des sources et plans de protection des sources).

Q. Pourquoi Coca‑Cola vend-elle de l’eau en bouteille dans les pays développés ?

R. L’eau en bouteille fait partie de notre portefeuille de plus de 3 500 boissons. L’eau en bouteille est fortement prisée par les personnes qui se déplacent ; nous produisons ce type de produit afin de répondre à la demande des consommateurs. Néanmoins, nous ne considérons pas que l’eau en bouteille entre en concurrence avec l’eau du robinet, et nous ne souhaitons pas en faire un substitut aux grands réseaux publics de distribution d’eau. Nous souhaitons que chacun puisse avoir accès à l’eau potable.
Nous soutenons les infrastructures publiques de distribution d’eau et d'assainissement car elles sont essentielles à la durabilité des communautés et des entreprises.

Q. Coca‑Cola est-elle favorable à l’eau du robinet ?

R. La réponse est simple : oui. Néanmoins, nous ne considérons pas que l’eau en bouteille entre en concurrence avec l’eau du robinet, et nous ne souhaitons pas en faire un substitut aux services publics de l’eau. Nous sommes ouvertement favorables aux systèmes locaux de traitement et d'épuration des eaux qui aident les habitants et les économies à prospérer et qui sont des lieux privilégiés pour la conduite de nos activités. Mais toutes les régions ne sont pas équipées d’un solide système public d’infrastructures de l’eau, ni même d’eau courante.

Si l’eau en bouteille peut être utilisée comme une source d’eau sûre, alors nous la proposons. Et, en tant qu’entreprise à but lucratif, dès lors qu’un marché demande un produit particulier, notre objectif est de répondre à ce besoin. L’eau en bouteille étant fortement prisée par les personnes qui se déplacent et celles qui la préfèrent au goût, nous l’avons incluse dans notre portefeuille de plus de 3 500 produits.

STRESS HYDRIQUE / PÉNURIE D’EAU

Q. Quelles mesures Coca‑Cola a-t-elle engagées pour résoudre les problèmes liés à la rareté de l’eau ?

R. En 2015, le système Coca‑Cola a atteint son objectif 2020 en matière de gestion responsable de l’eau, à savoir restituer une quantité d’eau équivalente à celle que nous utilisons pour l'ensemble de nos boissons et leur production. Pour atteindre cet objectif, nous avons :

• Demandé à chacune de nos 863 usines d’évaluer les vulnérabilités en termes de qualité et de quantité des sources d'eau et de mettre en œuvre un programme de durabilité des ressources en eau répondant aux conditions locales. Les usines doivent également évaluer les sources d’eau des communautés (si elles sont différentes de celles des usines) et travailler avec ces dernières afin de trouver des solutions durables pour l’utilisation de l’eau par tous.
• Amélioré notre efficacité hydrique de 24,7 % depuis 2004 en limitant et remplaçant l'utilisation de l'eau dans nos installations partout où cela était possible. Nous nous sommes récemment fixé pour nouvel objectif d’améliorer notre efficacité de 25 % supplémentaires par rapport à la référence de 2010 – nous avons déjà réalisé 12 % de ce nouvel objectif.
• Exigé que l’eau que nous utilisons dans les activités de notre système soit restituée à l’environnement après un traitement complet des eaux usées, en veillant à ce que cette eau puisse accueillir la vie aquatique.
• Restitué environ 115 % de l'eau que nous utilisons en tant que système (191,9 milliards de litres) aux communautés et à la nature grâce aux 248 projets de protection des bassins hydrologiques et d’accès communautaire à l’eau déployés dans 71 pays.
• Prolongé les partenariats avec des tiers et des ONG reconnus pour une gestion responsable de nos programmes hydrologiques et de nos projets de restitution. Parmi ces partenaires figurent notamment le WWF, l'USAID, le PNUD, l'ONU-Habitat, The Nature Conservancy, Water For People, Water and Sanitation for the Urban Poor.
• Joué un rôle de leader dans la mise en relation des entreprises, des sociétés et des pouvoirs publics afin de contribuer à la conception et à l’évolution des politiques et des cadres légaux en matière de sécurité de l’eau à l’échelle mondiale, via la création du 2030 Water Resources Group et du CEO Water Mandate des Nations Unies.

Q. Coca‑Cola intervient-elle dans les régions où l’eau manque ?

R. Oui. En notre qualité d’entreprise mondiale présente dans 207 pays et territoires, il arrive parfois que certaines des régions dans lesquelles nous sommes implantés subissent un manque d'eau. Nous faisons alors en sorte de gérer de façon responsable cette ressource dans chacune des communautés où nous sommes présents. Nous pensons toutefois que notre activité peut exister en toutes circonstances si nous utilisons les bons moyens et appliquons les bons principes.

Nous avons mis en place une stratégie officielle relative au risque corporate (en lien avec notre activité) dans le domaine de l’eau qui exige de nos 863 usines qu'elles adhèrent à une série de Normes de Durabilité des Ressources en Eau. Cette stratégie est destinée à mieux identifier les risques les plus sensibles pour l'eau au niveau local et à atténuer ces risques pour The Coca‑Cola Company, ses embouteilleurs et les communautés auprès desquelles nous intervenons. Ces Evaluations de vulnérabilité des sources sont un premier pas important vers le développement de plans de Protection des sources d'eau qui nous permettent de gérer durablement les ressources en eau dans le monde entier. De plus, nous nous associons aux communautés locales pour contribuer à la restitution de l'eau que nous utilisons via le traitement des eaux usées et les projets de restitution. 

Q. Pourquoi Coca‑Cola exerce-t-elle son activité dans les régions où l’eau manque ?

R. En tant qu’entreprise du secteur des boissons, nous agissons partout où les gens veulent acheter nos boissons. Et la politique de notre Entreprise est d’agir de façon responsable partout.

En notre qualité d’entreprise mondiale qui intervient dans 207 pays et territoires, il arrive parfois que certaines des régions dans lesquelles nos installations sont implantées subissent un manque d'eau : rareté de l’eau, qualité de l’eau, problématiques liées aux infrastructures et autres formes de pénurie. Nous sommes néanmoins convaincus que notre entreprise peut agir auprès de communautés confrontées à un manque d’eau tant que nous disposons des programmes appropriés et que nous travaillons en étroite collaboration avec les communautés et autres consommateurs d’eau afin d'évaluer et de contrôler la disponibilité des sources d’eau. Ainsi, nous surveillons de près l’impact de notre utilisation de l’eau et demandons à chacune de nos 863 usines d’évaluer en profondeur les vulnérabilités et les risques des sources d'eau locales. Elles disposent également de programmes pour réduire les risques identifiés, et les mettent activement en œuvre, avec l’aide de la communauté locale. Plutôt que d'éviter les régions où la nécessité d'accéder à l'eau potable se faisait sentir, nous avons choisi de chercher des solutions au sein de nos opérations. Nous continuons de promouvoir une utilisation efficace de l’eau dans nos usines grâce à des technologies de réutilisation de l’eau. Nous jouons également un rôle actif en permettant aux personnes qui en ont besoin d'accéder à l’eau par le biais de partenariats locaux relatifs à l’accès à l’eau potable et aux programmes d’infrastructures.

Nous avons souvent créé des infrastructures hydrologiques là où il n’en existait aucune. Nous ne disons pas cela pour nous vanter mais pour simplement partager la vérité. Nous soutenons des programmes d’accès à l’eau parce que c’est une cause qui nous semble juste et parce que cela est bénéfique pour notre entreprise. Nous construisons des usines à proximité des villes où nous pouvons vendre nos produits et qui disposent de sources d’eau. Il est essentiel de maintenir la production au niveau local afin d'éviter le transport du produit de son lieu de fabrication vers son lieu de consommation. Cela nous permet de réduire les distances à parcourir ainsi que les risques associés, et de contribuer à l’économie locale, en fournissant un revenu aux employés de la communauté. La production locale nous impose également d’impliquer les communautés locales et de veiller à protéger les sources d'eau partagées par tous. Le principe est simple : la politique de Coca‑Cola Company interdit de construire une usine dans une région n’ayant pas la capacité de la soutenir. Cela n’est bon ni pour la communauté ni pour notre entreprise.

Q. Comment Coca‑Cola exerce-t-elle son activité dans les régions marquées par le manque d'eau ?

R. Nous faisons en sorte de procéder à une gestion responsable de l’eau dans chacune des communautés où nous sommes présents, y compris dans celles qui souffrent du manque d’eau. En qualité d’entreprise mondiale qui intervient dans 207 pays et territoires, il arrive parfois que certaines des régions dans lesquelles nos installations sont implantées soient confrontées au manque d'eau. Pour faire face à ce problème, nous avons lancé un programme mondial de gestion de l’eau qui décrit nos méthodes de gestion responsable de l’utilisation de l’eau appliquées sur nos sites dans quatre domaines : gestion des risques, réduction, réutilisation et restitution. Ce programme comprend également une stratégie officielle du groupe relative au risque hydrique, des évaluations de la vulnérabilité des sources d’eau et des mesures sur lesquelles nous nous engageons vis-à-vis de l’extérieur, y compris un objectif de restitution de la quantité d’eau que nous utilisons dans notre volume de vente global ainsi que dans nos procédés de fabrication à l’horizon 2020. Cet objectif a été atteint en 2015 et nous avons l’intention de le maintenir à mesure que notre activité se développe. 

Q. Coca‑Cola doit-elle affronter une certaine opposition à ses activités dans les régions marquées par le manque d'eau ?

R. Dans certaines régions du monde où l’eau est rare, nous avons rencontré une certaine opposition à nos activités, fondée sur l’hypothèse que nous utilisions davantage que le juste volume d'eau auquel nous avions droit, ou encore que nous appauvrissions les sources d'eau locales au détriment des agriculteurs et des habitants locaux. Bien souvent, dans ces cas de figures, même si nous avons bénéficié des autorisations techniques et réglementaires nous permettant d'utiliser l’eau dont nous avions besoin, nous avons rencontré des difficultés pour obtenir l’acceptabilité sociale de nos activités au sein des communautés qui nous accueillent. Cette reconnaissance nous est tout aussi importante. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous travaillons avec les communautés et les pouvoirs publics sur le fonctionnement de nos usines et l’évaluation des vulnérabilités des bassins hydrologiques locaux.

Q. Dans quelle mesure tenez-vous compte de la disponibilité en eau pour positionner et exploiter vos usines ?


R. Nous faisons en sorte de procéder à une gestion responsable de l’eau dans chacune des communautés où nous sommes présents. Sur tous nos sites, nous procédons à des Évaluations de la vulnérabilité des sources d’eau (Source Vulnerability Assessments, SVA). Ces derniers nous permettent de mettre au point des plans de Protection des sources d’eau (Source Water Protection, SWP) qui nous aident à gérer les ressources de façon durable. Nous procédons de même dans le cadre de l’implantation de nos nouvelles usines (et pour l’acquisition de sites existants). Ce qu’il faut retenir tient en quelques mots : nous n’exploiterons pas un site dans une zone qui ne peut pas le supporter.

De plus, nous nous associons aux communautés locales pour contribuer à la restitution de l'eau que nous utilisons via le traitement des eaux usées et les projets de restitution. L’eau est l’un des facteurs les plus importants de l'implantation d'une usine. Nous procédons à des évaluations précises des bassins hydrologiques avant d’implanter ou d’exploiter une usine.

Q. Est-il arrivé que vous renonciez à ouvrir une usine d’embouteillage ou de fabrication lorsque la source d’eau n’était pas durable ?

R. Plutôt que d'éviter des régions où la nécessité d'accéder à l'eau potable se faisait sentir, nous avons choisi de jouer un rôle actif dans cet accès à l'eau, en nous associant aux communautés locales afin de mettre en place les infrastructures nécessaires. La population passe toujours en premier. La politique de notre Compagnie est d'éviter d’installer des usines dans des régions où l’eau manque car ce système ne serait pas durable. Lorsque nous ouvrons des usines dans des régions en stress hydrique, nous sommes à même de créer une infrastructure hydraulique qui n’existait pas dans cette communauté et nous nous efforçons de travailler avec la communauté pour garantir la durabilité des ressources en eau locales. Grâce à notre travail, nous pouvons offrir un meilleur accès à l’eau potable, ce qui peut améliorer la qualité de vie de millions de personnes.

Parfois, la pénurie d’eau augmente dans une région donnée. Lorsque cela se produit dans une région où nous sommes présents, nous mettons en œuvre des programmes destinés à gérer différemment nos activités, voire à les suspendre en fonction de la gravité de la situation. Nous avons ainsi mis en place des Plans de Protection des Sources d’Eau (Source Water Protection Plans) qui prévoient notamment le mode de fonctionnement en période de stress hydrique. C'est le cas, par exemple, de Windhoek, en Namibie, où une grave sécheresse a conduit notre partenaire embouteilleur à suspendre ses activités de fabrication. Autre exemple : celui de Varanasi, en Inde, où une aggravation du stress hydrique a conduit à l’annulation d’un projet d’extension d'usine.

Q. Au vu du manque d’eau croissant que subit la planète, la production locale demeure-t-elle un modèle durable ?

R. Oui. Le fait de produire localement nous permet de distribuer facilement nos produits directement aux consommateurs, ce qui réduit la quantité de carburant nécessaire au transport de nos boissons. De même, la production sur place contribue à soutenir l’économie locale – elle offre un revenu à des employés issus de ces communautés.

Nous surveillons également de près l’impact de notre utilisation de l’eau sur les communautés dans lesquelles nous opérons. Chacune de nos 863 usines de mise en bouteille est tenue d’évaluer les risques locaux pour l’eau et dispose d'un plan lui permettant de gérer ces risques. Par ailleurs, la production locale ainsi que les partenariats associés augmentent la portée de nos efforts pour la durabilité et nous pouvons mobiliser les communautés du monde entier et travailler ensemble pour la durabilité de nos sources d’eau communes.

EFFICACITÉ ET PROMOTION

Q. Quelles technologies Coca‑Cola a-t-elle introduites dans ses usines pour assurer une utilisation plus efficace de l'eau ?

R. Nous avons déployé plusieurs actions au sein de nos usines afin d'améliorer notre efficacité hydrique, dans le but ultime d’utiliser moins d’eau pour produire autant voire plus de boissons, étant donné que notre activité continue de croître. Voici quelques exemples de technologies que nous avons mises en place ou que nous mettons actuellement en place au sein de nos installations :
• Remplacement de l'eau par l'air pour le lavage des conditionnements avant embouteillage.
• Technologie de lubrification à sec pour le nettoyage des convoyeurs à bande dans nos usines.
• Systèmes de récupération et de réutilisation de l’eau permettant de traiter et de valoriser l’eau dans le système pour des applications qui ne concernent pas directement les produits, parmi lesquels le nettoyage et le refroidissement. Notre nouvelle technologie de valorisation de l’eau réduit le volume utilisé de 35 % pour les usages hors produit. Ces progrès ont, entre autres, contribué à réduire de 30 % l’utilisation de l’eau par une usine d'embouteillage, ce qui augmente notre efficacité hydrique générale par litre de produit fabriqué. 

Q. Comment Coca‑Cola défend-elle sa politique de l’eau ?

R. Pour nous, la collaboration est indispensable pour obtenir des résultats. C’est la raison pour laquelle nous travaillons avec les entreprises, les pouvoirs publics et la société civile, afin de promouvoir une politique de l’eau indispensable. Nous intervenons également en qualité de leader du 2030 Water Resources Group qui travaille avec les pouvoirs publics et d’autres parties prenantes afin de réformer durablement la politique de l’eau de façon à combler les écarts d’approvisionnement. Nous figurons en outre parmi les premiers signataires du CEO Water Mandate, qui a mis au point des consignes pour un engagement responsable des entreprises en matière de politique relative à l’eau.

Q. Comment Coca‑Cola collabore-t-elle sur les questions de l’eau ?

R. Nous pensons que la collaboration est essentielle pour atteindre des résultats en ce qui concerne les problématiques liées à l’eau. Bien que nous entretenions de solides relations avec les communautés dans lesquelles nous sommes présents, nous estimons que la réflexion et les actions collectives des entreprises, des pouvoirs publics et de la société civile sont beaucoup plus efficaces (et en fait indispensables) pour parvenir à des solutions durables qui répondent aux besoins de ces communautés.  

Q. Pourquoi travaillez-vous avec des partenaires et comment les sélectionnez-vous ?

R. Lorsque nous sortons de nos activités directes pour nous atteler aux défis de l’eau, nous entrons dans un environnement partagé. L’eau constitue le bien commun par excellence et, quel que soit l’endroit, tous les utilisateurs de l'eau se partagent les mêmes ressources et doivent assumer conjointement une gestion responsable. Ainsi, nous devons collaborer avec ces utilisateurs de l’eau, notamment les ONG et les autres organisations de la société civile intéressées par l’eau. Nous devons non seulement collaborer mais nous voulons collaborer car une action collective exerce un impact plus important.

Ces partenariats débutent toujours avec les populations et les autorités locales. Elles jouent toutes les deux un rôle essentiel dans la réussite de projets de ce type liés à l’eau.

Au moment de choisir de nouveaux partenaires, nous regardons ceux qui offrent des perspectives différentes, le savoir-faire nécessaire, et/ou des ressources complémentaires. Que ces partenaires soient d’autres secteurs industriels, des entreprises commerciales, des agriculteurs, des universitaires, des organismes d’aide et de développement, ou bien des ONG, nous recherchons ceux qui s'attachent à relever les défis locaux et s'engagent en faveur de solutions à long terme.

Q. Coca‑Cola considère-t-elle l’eau comme un droit pour l’Homme ?

R. En tant qu'entreprise exerçant son activité dans le secteur des boissons, nous reconnaissons le caractère indispensable de l’eau pour la santé des écosystèmes, des communautés, des entreprises, de l'agriculture et du commerce. L’eau est indispensable à la vie, mais dans de nombreuses régions du monde, elle manque cruellement. Coca‑Cola respecte les besoins en eau des hommes et de la nature.

Nous sommes fermement engagés dans des réflexions internes et externes portant sur ce qu’implique, dans la pratique, le respect du droit de l’Homme à accéder à l’eau et à l’assainissement tel qu’établi par la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2010. Plus précisément, en notre qualité de membre du CEO Water Mandate du Pacte Mondial des Nations Unies, nous participons activement au Groupe de travail sur les Droits de l’Homme qui, en collaboration avec Oxfam America et d’autres parties prenantes, a développé des directives invitant les entreprises à respecter les droits de l’Homme reconnus internationalement. Ces directives sont désormais publiées et nous œuvrons pour en appliquer les principes dans le cadre de notre approche de l’eau et des communautés.

Q. Que fait Coca‑Cola pour résoudre les problèmes mondiaux liés à l’eau ?

R. Notre objectif en matière de gestion de l’eau consiste à restituer un volume d'eau équivalent à celui que nous utilisons dans nos boissons et pour leur production à l’horizon 2020. Nous avons atteint cet objectif en 2015. Pour ce faire, nous améliorons l'efficacité hydrique de nos usines de fabrication, nous traitons les eaux usées provenant de nos procédés de fabrication et restituons l’eau utilisée dans notre volume de vente global grâce à des bassins hydrologiques sains et à des programmes communautaires sur les questions de l’eau. Nous avons également procédé, avec chacun de nos partenaires embouteilleurs, à l’évaluation de la qualité et des volumes de nos sources d'eau et développé et instauré des Plans de protection des sources d'eau (SWPP, Source Water Protection Plans) exhaustifs.

L'agriculture comptant pour 70 % des prélèvements d’eau dans le monde, Coca‑Cola s’est engagée en faveur d’un approvisionnement durable des ingrédients agricoles qui interviennent dans la fabrication de ses produits. Parmi ces ingrédients, on citera la canne à sucre, la betterave sucrière, le sirop à base d'amidon à haute teneur en fructose (essentiellement le maïs), le thé, le café, l’huile de palme, le soja, la pulpe et la fibre de papier, les oranges, les citrons, les raisins, les pommes et les mangues.

Q. Quels progrès Coca‑Cola a-t-elle accomplis dans ces domaines ?

R. Efficacité hydrique
L’efficacité hydrique de notre système s’est améliorée d'une année sur l'autre depuis 13 ans. Depuis 2004, notre efficacité hydrique a progressé de 27 %. Nous nous sommes fixé pour nouvel objectif d’améliorer, en 2020, l’efficacité hydrique de notre système de 25 % supplémentaires par rapport à 2010 (soit un total de 37 % entre 2004 et 2020). À ce jour, nous avons amélioré notre efficacité hydrique de 12 % par rapport à 2010, ce qui nous place en bonne voie d’atteindre notre objectif pour 2020.

Traitement des eaux usées
Nous avons investi, avec nos partenaires embouteilleurs, plus d’un milliard de dollars au cours de la dernière décennie afin de mettre notre système mondial en conformité avec nos normes ambitieuses en matière de traitement des eaux usées, qui excèdent souvent les exigences imposées par les règlementations locales. À ce jour, nous respectons les normes de la Compagnie en matière d’eaux usées dans toutes nos usines, hormis 10 d'entre elles. Ces 10 usines restantes procèdent actuellement à la mise en place de systèmes de traitement ou bien se trouvent dans des zones de conflit où une telle mise en œuvre est pour l'heure difficile.

Nous continuons à surveiller le respect absolu de nos directives rigoureuses dans ce domaine, dans les installations nouvellement construites, dans les usines qui intègrent notre système dans le cadre de processus d'acquisition, ainsi que dans les sites existants. De plus, nous renforçons nos programmes de gouvernance et d'assistance technique dans le domaine des eaux usées afin de créer un modèle de performance axé sur une optimisation de l’efficacité hydrique et l’amélioration de la qualité de l’eau que nous rejetons dans l’environnement.

Restitution
Entre 2005 et la fin de l’année 2015, nous avons compensé environ 115 % de l’eau utilisée pour notre volume de vente global (par rapport à la production de 2015), soit un total de 191,9 milliards de litres d’eau restitués aux communautés et à la nature. Ce résultat a été rendu possible grâce à notre implication dans 248 projets de partenariat communautaire pour l’eau déployés dans plus de 71 pays, en collaboration avec le WWF, l'USAID, The Nature Conservancy, Water for People, ONU-HABITAT, et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Plans de protection des sources d’eau
Nous avons instauré des plans de protection des sources d’eau et réalisé des évaluations de vulnérabilité dans tous nos sites à travers le monde. Grâce à ces programmes, nous répondons aux besoins de fabrication et aux problèmes de croissance tout en répondant aux problématiques auxquelles sont confrontées les communautés : nous les partageons avec elles étant donné que nous partageons les mêmes ressources en eau.

Agriculture durable
Grâce aux Directives pour une agriculture durable, nous avons mis en place un ensemble complet de critères concernant les pratiques agricoles durables à l’attention des fournisseurs de nos principaux ingrédients agricoles. Nous aidons et encourageons nos fournisseurs à améliorer l'efficacité et à réduire leur utilisation de l'eau. Le WWF, partenaire de nos initiatives de préservation, nous aide également à déployer des projets agricoles ciblés. Dans l’ensemble, nous avons participé à des initiatives d’agriculture durable dans plus de 25 pays.

Q Pouvez-vous citer un exemple d’initiative d'agriculture durable de Coca‑Cola ?

R. Voici quelques exemples :
• Le café et le thé ont atteint leur objectif de façon anticipée
La quasi-totalité de nos thés et cafés répondent désormais aux critères d’approvisionnement durable requis, la majorité d’entre eux étant conformes aux SAGP. Cela signifie que Coca‑Cola achète la plupart de ses thés et cafés produits dans le monde auprès d’agriculteurs et de fournisseurs répondant à l’un des critères suivants : Ethical Tea Partnership, Rainforest Alliance, UTZ, Fairtrade, SAI Platform, 4C*, ou l’audit et la validation SAGP. Les exploitants à grande échelle tout comme les petits agriculteurs nous aident à atteindre notre objectif.

Lancé en 2013, PROMESA Café a pour objectif de soutenir 2 000 familles de petits exploitants de café en établissant des conditions de vie durables et en renforçant le bien-être économique et social de leurs communautés. Nous avons mis en place un processus afin de signer directement des contrats avec les producteurs de café qui adhèrent à nos SAGP. Les agriculteurs membres de PROMESA Café fournissent du café à Coca‑Cola et prévoient d’augmenter leur approvisionnement.

• Développer durablement notre activité de jus de fruits
A l’heure où nous prévoyons d’augmenter considérablement notre activité mondiale de jus de fruits d’ici à 2020, il devient de plus en plus nécessaire de produire de façon davantage durable nos produits à base de jus de fruits. Nous effectuons des progrès en matière d'approvisionnement en jus de fruits et pensons avoir atteint 54 % de notre objectif d'approvisionnement durable de l’ensemble de nos citrons d’ici à 2020, conformément à nos SAGP.

La moitié de nos citrons proviennent d’Argentine, 90 % de la production du pays destinée à Coca‑Cola étant issus de sources plus durables. En fait, Coca‑Cola est le principal acheteur de jus de fruits en Argentine. En 2014, nous avons acheté pour 245 millions d’USD de jus de fruits et de produits dérivés au niveau local, pour un total de plus de 37 000 tonnes.

• Doubler la quantité de sucre produit de façon durable.
Grâce à nos efforts d’approvisionnement, en collaboration avec nos partenaires embouteilleurs, Coca‑Cola a été sollicitée en 2016 pour l’achat de plus de 1 million de tonnes de sucre produit de façon plus durable. Ce résultat nous placera à environ 15-20 % de notre objectif de produire durablement 100 % de notre sucre à l’horizon 2020. Nous prévoyons de doubler la quantité de sucre produit de façon plus durable dans le courant de l’année prochaine.

Notre capacité à produire de façon plus durable 1 million de tonnes de sucre s'appuie sur un engagement massif de nos fournisseurs européens en faveur d'une garantie de durabilité de la production de betterave sucrière ainsi que sur les 500 000 tonnes de canne à sucre certifiée Bonsucro® produites en 2015, soit une hausse de 120 % par rapport à notre objectif d’achat escompté. La certification Bonsucro constitue la méthode privilégiée par The Coca‑Cola Company pour permettre aux usines et aux cultivateurs de canne à sucre d’apporter la preuve de leur conformité aux Directives pour une Agriculture Durable (SAGP).

Coca‑Cola est partenaire depuis 2008 de Bonsucro, un projet collaboratif mené entre des entreprises privées et des organisations à but non lucratif. Nous avons contribué à mettre au point ces premiers critères d’évaluation pour la production durable de canne à sucre et avons été les premiers à acheter du sucre certifié Bonsucro en 2011 et à avoir obtenu la certification Bonsucro Mass Balance Chain of Custody Standard. En début d’année, nous nous sommes vus décerné le prix 2015 Bonsucro Sustainability Award for Buyers Supporting Transformational Change.

Q. Sur quoi sont axés vos programmes communautaires pour l'eau ?

R. Nos programmes communautaires relatifs à l’eau remplissent généralement au moins l’un des quatre objectifs suivants : 1) Améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement ; 2) protéger les bassins hydrologiques ; 3) fournir de l’eau à usage productif ; et/ou 4) informer sur les problèmes liés à l'eau, y compris sur l'engagement dans la politique de l'eau. Dans de nombreux cas, les projets contribuent également à améliorer les conditions de vie locales, aident les communautés à s'adapter aux changements climatiques, à améliorer la qualité de l’eau et la biodiversité. On estime qu’à ce jour, nos initiatives en faveur de l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’assainissement ont à elles seules profité à environ 3 millions de personnes. Nous travaillons actuellement à l’élargissement du programme afin qu’il bénéficie à plus de 6 millions de personnes à l’horizon 2020.

Q. Pouvez-vous nous citer un exemple de programme communautaire pour l’eau mis en place par Coca‑Cola ?

R. L’un de nos principaux partenariats est celui noué entre l'Agence des Etats-Unis pour le développement international et nos partenaires embouteilleurs. Ensemble, en 2005, nous avons créé la Water and Development Alliance destinée à protéger et améliorer la durabilité des bassins hydrologiques, favoriser l’accès à l’eau et à l’assainissement et améliorer l'utilisation productive de l'eau dans 23 pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et du Moyen-Orient. Depuis sa création, les investissements se sont élevés à 29,7 millions de dollars. Notre projet en Angola a contribué à construire 9 points d’eau communautaires qui permettent à 41 200 personnes d’accéder à l’eau dans de meilleures conditions.

INDE

Q. Compte tenu de la rareté de l’eau en Inde, pourquoi Coca‑Cola y maintient-elle ses installations ?

R. Notre système Coca‑Cola en Inde est une exception en matière de gestion de l’eau.
Coca‑Cola India est parvenue à équilibrer parfaitement l’eau souterraine utilisée pour produire ses boissons et celle restituée à la nature et aux communautés - elle est « positive en eau ». Simultanément, les usines d’embouteillage locales poursuivent leur travail d’identification des opportunités de réduction de la consommation, du recyclage et de la réutilisation de l’eau.

Avec l’aide des ONG, des pouvoirs publics, d’autres industries, des agriculteurs et des communautés locales, Coca‑Cola a pu identifier les zones prioritaires et déployer des projets en vue d’améliorer les conditions locales d’accès à l’eau. Les initiatives de réapprovisionnement des eaux souterraines se concentrent sur la collecte des eaux de pluie, la construction de barrages, la remise en état de bassins et autres réceptacles naturels, et des améliorations dans le domaine de l'agriculture. Coca‑Cola a déployé près de 600 projets de collecte des eaux de pluie et de réapprovisionnement des eaux souterraines dans 22 des 35 états et territoires de l’Inde, avec un potentiel de restitution de 100% des eaux souterraines utilisées. Dans certaines régions de l’Inde, on évalue à plus de la moitié la quantité d’eau restituée par la Compagnie et ses partenaires embouteilleurs par le biais de ces programmes.

Q. Quel est le plus grand facteur de rareté de l’eau en Inde ?

R. L’appauvrissement des eaux souterraines dans plusieurs régions indiennes est un problème de plus en plus important compte tenu des périodes de sécheresse régulières et des pluies et moussons plus faibles / atypiques. S’y ajoute une sollicitation à outrance des eaux souterraines, d'abord par l'irrigation agricole, aggravées par une population toujours plus nombreuse et une augmentation de la demande.

Cela explique pourquoi Coca‑Cola India s’est engagée en faveur d’une excellente gestion de l’eau et est parvenu à équilibrer parfaitement l’eau souterraine utilisée pour produire ses boissons et celle restituée à la nature et aux communautés. On dit qu’elle est « positive en eau », car Coca‑Cola India a permis de restituer plus de 100 % de l’eau souterraine qu’elle utilise sur le plan national. Dans certaines régions de l’Inde, on évalue à plus de la moitié la quantité d’eau restituée par The Coca‑Cola Company et ses partenaires embouteilleurs par le biais de programmes de partenariat communautaires pour l’eau conçus pour répondre aux besoins locaux en eau.

Q. Coca‑Cola utilise-t-elle des sources d’eau locales pour cultiver les ingrédients agricoles qui interviennent dans la fabrication de ses produits ?

R. Dans la pratique, Coca‑Cola ne cultive pas elle-même ses ingrédients agricoles. Nous travaillons avec une diversité de fournisseurs internationaux et locaux experts dans la culture et l’approvisionnement de ces ingrédients. Chacun d’eux est tenu de respecter un ensemble déterminé de principes de fonctionnement et adhère également à nos Principes Directeurs pour une Agriculture Durable parmi lesquels s’inscrit l’utilisation responsable des ressources naturelles.

Q. Compte tenu des difficultés que rencontre et va rencontrer l'Inde sur la question de l'eau, ne serait-il pas préférable qu'une entreprise aussi importante que Coca‑Cola y suspende ses opérations ?

R. Nous croyons pouvoir contribuer à la résolution des problèmes que rencontre l’Inde sur la question de l’eau, et nous avons fait de la gestion de l’eau l’un des éléments centraux de nos initiatives pour la durabilité à travers le pays. En fait, grâce aux projets de restitution de l’eau que nous avons lancés ou auxquels nous avons participé en tant que partenaire, nous estimons que nous restituons davantage d’eau que nous n’en utilisons en Inde chaque année. Dans certaines régions, nous restituons d’ailleurs plus du double de ce que nous utilisons chaque année.

Toutes les régions dans lesquelles nous sommes présents peuvent, à un moment ou un autre, être confrontées au problème de la rareté de l’eau. C’est la raison pour laquelle nous structurons notre activité et les sites d’implantation de nos usines de façon à ce qu’elles soient résistantes et en mesure de gérer l’eau en toute responsabilité, où que ce soit. Tous nos sites ont subi une Evaluation de vulnérabilité des sources (SVA) afin d’identifier la disponibilité actuelle et potentielle de l’eau et de sa rareté dans chaque région. Aujourd’hui, toutes nos usines à travers le monde instaurent nos Plans de protection des sources d’eau (SWPP) qui détaillent les actions d’atténuation des risques ainsi que leurs délais de mise en œuvre. Ces plans répondent aux difficultés liées aux bassins hydrologiques, des vulnérabilités hydrologiques à la gestion locale de l’eau, et constituent souvent le fondement de projets hydrologiques communautaires visant à protéger et préserver les sources d’eau. Les diverses difficultés identifiées dans un SVA étant autant de sources d’inquiétude pour la plupart voire tous les consommateurs d’eau autour d’un bassin donné, nous utilisons nos conclusions pour impliquer les pouvoirs publics, les communautés locales, les entreprises et les membres de la société civile et programmer des actions collectives.